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Assassinat de Mohamed Sinwar par Israël

Face à l’horreur à Gaza, il y a une réaction d’un certain nombre de pays concernant la détresse humanitaire à Gaza, ainsi qu’une élévation de voix contre Israël. L’assassinat de Sinwar permet à Netanyahou de légitimer son action à Gaza et un moyen de détourner l’attention occidentale, pour légitimer sa stratégie.

En effet, le blocus n’est pas desserré : rien n’est entré depuis plusieurs semaines à Gaza. Aujourd’hui, le Hamas est affaibli et n’a plus
les moyens de mener quelconque opération. Cependant, le mouvement reste et restera présent. La stratégie israélienne est face à une impasse et ne permettra aucun règlement tant qu’il n’y a pas de solution politique. Nous resterons dans une guerre sans fin.

En outre, la population gazaouie est en colère contre le Hamas, qui a conduit la bande de Gaza dans la destruction absolue.
Toutefois, il y a une ambivalence : les gazaouis en veulent au Hamas mais sont victimes de la politique israélienne et ne la cautionnent pas.

Dans son allocution, Netanyahou s’adressait à la communauté internationale, en particulier à l’Europe qui commence à remettre en cause certains accords économiques. Il s’adressait également à la population israélienne, pour laquelle, la question des otages est primordiale mais délaissée par la politique de Netanyahou.

Agnès Levallois, présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Dictature un mal arabe ?

Paul Balta, 10 janvier 2012
« Paul Balla Michel Aflak, le Syrien orthodoxe qui a fondé le parti Baas – en français, « Résurrection » – en avril 1947 à Damas avec son compatriote sunnite Salah al-Din al-Bitar, a défini le socialisme arabe comme un mélange de socialisme – et non de marxisme, jugé matérialiste et athée – et de nationalisme panarabe. La devise du parti était ainsi « Wahdah, Hurriyah, Ishtirrakiyah », soit  » Unit é, Liberté, Socialisme » : à côté de l’ambition de créer un seul État arabe, ce premier parti Baas, anticolonialiste et anti-impérialiste, qui prônait la laïcité pour abolir les frontières confessionnelles divisant la nation arabe, se voulait clairement démocratique. »

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Lettre d’information de l’iReMMO