Emmanuel Macron prend la tête d’un mouvement inédit de condamnation de la guerre à Gaza, aux côtés du Canada et du Royaume-Uni. Dans un communiqué commun, ils dénoncent la violence de l’armée israélienne, les souffrances des civils et les propos extrémistes de membres du gouvernement de Benjamin Netanyahu. Ils exigent un cessez-le-feu immédiat, la reprise de l’aide humanitaire et menacent Israël de mesures concrètes. C’est un tournant diplomatique, alors que plus de 53.000 Palestiniens ont été tués et que Gaza est dévastée. Benjamin Netanyahu, lui, reste inflexible.
C’est une offensive qui est dns la continuité de ce que souhaite faire Benjamin Netanyahou, son gouvernement, et sa coalition depuis des mois. Depuis l’arrivée de Donald Trump en janvier, surtout, il lui a donné dans une première phase une carte blanche. La preuve est avec la déclaration de Trump de faire de Gaza une sorte de Riviera après avoir chassé une très grande partie de la population palestinienne. Cette façon d’aborder les choses est totalement inacceptable, et a été reprise par Netanyahou qui avait dit « nous allons appliquer le plan de Trump ». Ce qui correspondait au fond, à une vieille idée de droite et d’extrême droite israélienne qui consiste à une évacuation et une déportation de la population de Gaza à travers un nettoyage ethnique.
Jean-Paul Chagnollaud, président d’honneur de l’iReMMO.