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Gaza:« Empêcher une population civile de se nourrir, au même titre que tirer dessus, est un crime de guerre»

Les médias arabes en parlent déjà comme du « Massacre de la farine ». Jeudi, une distribution de nourriture dans l’ouest de la bande de Gaza a viré au drame, après que des soldats ont ouvert le feu sur la foule qui se pressait vers des camions d’aide alimentaire, faisant une centaine de morts. Le Hamas et Israël s’opposent sur le déroulé des évènements. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigée par le Hamas, évoque un « massacre », faisant état d’au moins 112 morts et 760 blessés. De son côté, Israël a reconnu des « tirs limités » par des soldats qui se seraient sentis « menacés », et considère que la plupart des victimes ont été tuées dans la bousculade.

Dans la foulée, les condamnations internationales se sont multipliées. Ce drame illustre le point d’incandescence auquel est désormais porté le conflit israélo-palestinien.

Que peut-on dire de la situation humanitaire sur place ?

Que sait-on des objectifs poursuivis par les Israéliens ?

Emmanuel Macron a fait part de sa « profonde indignation » sur X (anciennement Twitter) après la fusillade de jeudi. Le chef de l’Etat appelle à un cessez-le-feu et au respect du droit international. La France a toujours revendiqué tenir une position d’équilibre face au conflit israélo-palestinien, est-ce le début d’un changement de pied ?

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine : pour un retour au politique

TRIBUNE parue dans Le Monde  du 9 mars 2025

 

 

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien.

Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Les défis à relever par Nabil Al-Arabi, nouveau secrétaire général de la Ligue arabe.

Paul Balta, 14 juin 2011
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, au nom prédestiné, Nabil Al-Arabi (l’Arabe) a été élu Secrétaire general de la Ligue arabe, le 15 mai 2011. Il y avait déjà un candidat, le Qatari Abderrahmane Al-Attiya. Toutefois, en raison des réticences de plusieurs pays, Al-Arabi a été appelé à la rescousse. Cette solution a permis à ceux qui l’ont convaincu (les militaires, le gouvernement,) de faire d’une pierre deux coups : cette fois encore, le Secrétaire général de la Ligue est un Égyptien ! Intègre, il avait rompu avec le régime d’Hosni Moubarak en 2001. Très populaire, il a fait partie, fin de janvier 2011, du Comité de trente sages, choisis par les jeunes de la place Al-Tahrir pour dialoguer avec les autorités. Diplômé en droit international de l’Université de New York, Al-Arabi, 76 ans, a été présent dans toutes les grandes négociations internationales auxquelles son pays avait participé.Nommé ministre le 6 mars, il avait, en dix semaines, énergiquement secoué la diplomatie égyptienne déclinante et sous influence américaine.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO