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Guerre à Gaza, le point de vue palestinien

Tout d’abord, l’Égypte refuse d’avoir une seconde Nakba sur son sol, mais ce n’est pas l’unique raison pour laquelle l’Égypte ne veut pas avoir de transfert de la population palestinienne de Gaza dans le Sinaï. La deuxième raison, c’est qu’elle n’a pas du tout envie d’avoir une base arrière du Hamas et du Jihad islamique sur son sol. Il faut rappeler qu’Al Sissi, qui est au pouvoir en Égypte, a pour ennemi juré les Frères musulmans et qui sont la maison mère du Hamas.

Il faut également faire une distinction claire entre les États et les sociétés. Pour les sociétés du monde arabo-musulman, la Palestine est le cœur battant de l’identité de ces sociétés, c’est quelque chose qui fait corps, qui réunit, c’est un ciment identitaire très fort. Il y a une pression qui a toujours été très forte de la part des opinions arabes sur leur gouvernement, ce qui avait été un peu moins le cas ces derniers temps puisqu’on a vu une vague de normalisation des relations entre les États arabes et Israël.

L’Arabie saoudite était  était sur le point de signer un accord  absolument historique avec Israël. À l’heure actuelle, ce n’est absolument plus possible, ce qui nous montre la centralité de la question palestinienne. Ce processus de normalisation a déraillé  et il faudra un peu de temps  pour qu’il soit à nouveau sur la table.

Cependant, certains États arabes aimeraient bien arriver à une normalisation avec l’État d’Israël, mais les opinions arabes n’y sont pas du tout favorables.

Joan Deas, directrice exécutive de l’iReMMO

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Deux manifestations à Rabat : Entre consensus stratégique et consensus spontané

Souad Radi, 3 octobre 2011
Cet article est une photographie analytique des manifestations du 20 février et du 20 mars. L’analyse des slogans permet un décryptage des raisons de la contestation ainsi que certains compromis contestataires envisagés en vue de mobiliser le plus grand nombre de manifestants. Cet article montre également les évolutions du discours qui participent d’un jeu de miroir avec les annonces de réformes. Le « Mouvement du 20 février » s’est fait connaître par une première série de manifestations qui se sont tenues au Maroc le dimanche 20 février et par plusieurs manifestations les dimanches d’après. Peu à peu, ce qui ne semblait au départ qu’une manifestation répondant à l’activité d’un réseau informel s’est structuré en un mouvement prenant des positions publiques.

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Lettre d’information de l’iReMMO