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Guerre au Yémen, y a-t-il un risque de contagion au Moyen-orient?

Cela fait plus de sept ans que le Yémen est le théâtre d’une guerre particulièrement meurtrière dans la péninsule arabique. Et pour la première fois depuis le début du conflit, les hostilités ont dépassé les frontières du pays.

Lundi 17 janvier, trois attaques par drones ont eu lieu à proximité de l’aéroport d’Abou Dhabi, capitale des Émirats arabes unis. Elles ont coûté la vie à trois travailleurs immigrés et provoqué en retour, ce mardi, des représailles aériennes sur Sanaa, la capitale yéménite, menées par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite.

Les tensions dans cette partie du monde sont palpables depuis le début des années 1990, lorsque chiites et sunnites s’affrontent suite à l’unification des deux Yémen. La guerre civile se transforme alors rapidement en affrontement régional. Le conflit risque-t-il de déborder et de remettre en cause le fragile équilibre au Moyen-Orient ? On en parle avec nos invités.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Pour un « accord de solidarité » entre l’Union européenne et la Tunisie

Jean-François Coustillière, 29 avril 2011
Jean-François Coustillière écrit – L’Union européenne doit imaginer un objectif ou un horizon réellement séduisant qui puisse mobiliser non seulement les décideurs mais aussi les populations en Tunisie. La Tunisie a connu une révolution qui se traduit aujourd’hui par un processus de reconstruction de l’Etat sur de nouvelles bases différentes avec le souci d’améliorer la qualité de la gouvernance et celle de la participation du peuple à la conduite des affaires nationales. D’autres pays du pourtour méditerranéen connaissent des révoltes également motivées, le plus souvent, par la dégradation des conditions de vie des populations, et plus particulièrement un déficit considérable d’offres d’emplois. Ces événements connaissent des développements très différents allant de la guerre civile, comme en Libye, à un raidissement politico-social conservateur, comme en Syrie, ou à l’amorce de modernisation comme en Egypte, voire au Maroc. Seule la Tunisie est engagée dans un véritable processus de reconstruction fondamentale.

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Lettre d’information de l’iReMMO