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Guerre au Yémen, y a-t-il un risque de contagion au Moyen-orient?

Cela fait plus de sept ans que le Yémen est le théâtre d’une guerre particulièrement meurtrière dans la péninsule arabique. Et pour la première fois depuis le début du conflit, les hostilités ont dépassé les frontières du pays.

Lundi 17 janvier, trois attaques par drones ont eu lieu à proximité de l’aéroport d’Abou Dhabi, capitale des Émirats arabes unis. Elles ont coûté la vie à trois travailleurs immigrés et provoqué en retour, ce mardi, des représailles aériennes sur Sanaa, la capitale yéménite, menées par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite.

Les tensions dans cette partie du monde sont palpables depuis le début des années 1990, lorsque chiites et sunnites s’affrontent suite à l’unification des deux Yémen. La guerre civile se transforme alors rapidement en affrontement régional. Le conflit risque-t-il de déborder et de remettre en cause le fragile équilibre au Moyen-Orient ? On en parle avec nos invités.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Dictature un mal arabe ?

Paul Balta, 10 janvier 2012
« Paul Balla Michel Aflak, le Syrien orthodoxe qui a fondé le parti Baas – en français, « Résurrection » – en avril 1947 à Damas avec son compatriote sunnite Salah al-Din al-Bitar, a défini le socialisme arabe comme un mélange de socialisme – et non de marxisme, jugé matérialiste et athée – et de nationalisme panarabe. La devise du parti était ainsi « Wahdah, Hurriyah, Ishtirrakiyah », soit  » Unit é, Liberté, Socialisme » : à côté de l’ambition de créer un seul État arabe, ce premier parti Baas, anticolonialiste et anti-impérialiste, qui prônait la laïcité pour abolir les frontières confessionnelles divisant la nation arabe, se voulait clairement démocratique. »

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Lettre d’information de l’iReMMO