Home » Dans les médias » Guerre Israël-Hamas: « C’est au niveau des services de renseignements qu’une avancée peut avoir lieu»

Guerre Israël-Hamas: « C’est au niveau des services de renseignements qu’une avancée peut avoir lieu»

Les chefs des renseignements américain, israélien et égyptien étaient au Caire mardi 13 février, pour négocier la mise en place d’une trêve et travailler à la libération des otages encore présents dans Gaza.

Si une avancée vers la mise en place d’une trêve entre le Hamas et Israël doit se faire, c’est au niveau des services de renseignements qu’elle pourrait avoir lieu. Après la tournée début février du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, les négociations ont continué au niveau des services de renseignements. Et là, on est dans le concret, et non pas dans le déclaratif. Elles se déroulent au Caire, entre les chefs de la CIA, du Mossad et des services égyptiens car ces derniers ont toujours été en charge de la relation avec les Palestiniens, et avec Gaza en particulier. Ce sont eux, et non le ministre des affaires étrangères, qui gèrent ce dossier. 

 

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

Lire la suite »

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

De la Tunisie vers l’Egypte, la Jordanie ou la Syrie ? La perspective d’une « contagion » révèle le lien arabe mais ne saurait masquer les différences. (Entretien original)

Pierre Blanc, 29 janvier 2011
Un entretien avec Pierre Blanc. Rédacteur en chef de « Confluences Méditerranée » et enseignant-chercheur en géopolitique. « Contagion », voilà le mot clé répété de toutes parts à propos de la révolution tunisienne. Une idée qui révèle en partie notre vision d’un Monde Arabe qui serait uniforme. Interrogé « à chaud » par la Mission Agrobiosciences, le rédacteur en chef de la revue « Confluences Méditerranée », Pierre Blanc, relève effectivement la force du lien arabe, une grande connexion des populations par le biais médiatique et la force d’entraînement des réseaux sociaux ainsi qu’une similitude de difficultés. Mais l’idée univoque d’un effet de « contagion » de la révolution tunisienne à tout le Maghreb et au Proche Orient ne saurait masquer les différences d’un espace national à l’autre.

Lire la suite »
Lettre d’information de l’iReMMO