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Israël-Hamas: de la trêve au cessez-le-feu?

Un cessez-le-feu est absolument indispensable au vue des conditions absolument catastrophiques et dramatique des Palestiniens dans la bande de Gaza, mais pour le moment, on est encore dans une sorte de bras de fer où Netanyahou veut continuer la guerre à tout prix, puisque les objectifs de cette guerre sont loin d’être atteints, et sont probablement inatteignables. Un cessez-le-feu mettrait Netanyahou devant son échec. La libération des otages israéliens doit être examinée en parallèle à la question de la libération des prisonniers palestiniens car elle prend une dimension politique: s’il y a un personnage qui pourrait jouer un rôle dans les mois qui viennent, s’il était libéré, c’est Marwan Barghouti. De par ses actions depuis la prison, Barghouti a montré qu’un dialogue est possible. Bien évidemment il faudra comprendre ce que veulent les USA et comment ils veulent gérer leur relation avec Israël, parce qu’une telle hypothèse serait absolument inconcevable aux yeux du gouvernement israélien.

Ce qui est clair aujourd’hui c’est que soit du côté israélien que du côté palestinien, il n’y a pas de leader avec la force nécessaire pour mener cette politique. Netanyahou ne sera pas un partenaire pour la paix et l’Autorité palestinienne est absolument délégitimée. Aujourd‘hui en Cisjordanie, il y a beaucoup de jeunes mobilisés contre l’armée israélienne, mais ils ne font pas référence ni au Hamas, ni au Fatah. Depuis le 7 octobre ces groupes ont pris davantage de poids et ils montrent une volonté farouche de s’opposer à l’occupation et  à la colonisation. De l’autre côté, la croissante répression israélienne et le rôle encore plus présent des colons, qui se savent soutenus par le gouvernement et par l’armée, créent les conditions d’un nouveau front de guerre.
Intervention de Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Affrontements identitaires et prosélytisme religieux

Robert Bistolfi, 23 mai 2008
Dans des sociétés vraiment sécularisées, il y a peu d’athées militants, et nombre de croyants ont une démarche individualiste, picorant ici et là sur le marché des spiritualités pour se construire une conviction propre. Tout cela n’aboutirait qu’à un « différencialisme » anodin et faisant au mieux le bonheur des sociologues de la culture s’il n’y avait pas, parallèlement, et au-delà, des démarches prosélytes émanant des religions établies. Lorsqu’elle est orientée vers des sociétés de tradition différente que l’histoire a fragilisées, l’activité missionnaire peut perturber profondément ces sociétés et prendre alors une dimension directement politique.

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Lettre d’information de l’iReMMO