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Israël: l’extrême-droite au cœur du pouvoir

Dominique Vidal était sur RFI pour analyser la situation en Israël après les premières actions politiques du nouveau gouvernement d’extrême droite. Un podcast à écouter ou réécouter.

Ce qui est frappant ce sont les conditions dans lesquelles il s'est fait réélire : une alliance sans précédent avec des suprémacistes juifs racistes (ouvertement) et homophobes (ouvertement), dans un dispositif qui ne comprend pas seulement ces suprémacistes mais aussi des partis ultraorthodoxes très puissants: 18 députés, avec les 14 des suprémacistes et le reste pour le Likoud cela amène aux 64 députés sur 120 de la majorité à la Knesset.

Il y a un aspect israélien spécifique, mais il y a un aspect mondial. On est dans le même cas qu'un peu partout où le populisme l'a emporté: c'est l'absence d'alternative. [...] Il y a du mécontentement mais comme il n'y a pas d'alternative de gauche, le mécontentement va vers la droite et l'extrême droite.

Dominique Vidal, membre du bureau de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Feu l’Euro-Méditerranée ?

Robert Bistolfi, 17 décembre 2012
Avant que la raison ne réintroduise des pondérations plus subtiles (mais qui ne seront pas nécessairement plus optimistes), un regard rétrospectif sur le projet euro-méditerranéen ne peut qu’accabler. Ce qui aurait pu être un projet structurant de l’Europe en construction – la définition d’une vraie ambition régionale vers ses marches au Sud et à l’Est – s’est révélé n’être qu’un aménagement sans perspective de simples relations bilatérales. Depuis les premiers accords commerciaux des années 60, suivis d’accords d’association, l’inventivité sémantique a masqué l’inexistence de la volonté : politique prétendument globale ou rénovée, processus de Barcelone, et pour finir l’incertaine Union pour la Méditerranée que le président Sarkozy a tenue sur les fonts baptismaux alors que les parrains se dérobaient… La relation avec les « pays tiers méditerranéens » n’a tenu que d’un empirisme politique et commercial à courte vue.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO