Home » Dans les médias » Israël: l’extrême-droite au cœur du pouvoir

Israël: l’extrême-droite au cœur du pouvoir

Dominique Vidal était sur RFI pour analyser la situation en Israël après les premières actions politiques du nouveau gouvernement d’extrême droite. Un podcast à écouter ou réécouter.

Ce qui est frappant ce sont les conditions dans lesquelles il s'est fait réélire : une alliance sans précédent avec des suprémacistes juifs racistes (ouvertement) et homophobes (ouvertement), dans un dispositif qui ne comprend pas seulement ces suprémacistes mais aussi des partis ultraorthodoxes très puissants: 18 députés, avec les 14 des suprémacistes et le reste pour le Likoud cela amène aux 64 députés sur 120 de la majorité à la Knesset.

Il y a un aspect israélien spécifique, mais il y a un aspect mondial. On est dans le même cas qu'un peu partout où le populisme l'a emporté: c'est l'absence d'alternative. [...] Il y a du mécontentement mais comme il n'y a pas d'alternative de gauche, le mécontentement va vers la droite et l'extrême droite.

Dominique Vidal, membre du bureau de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

Lire la suite »

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Stratégie Europe 2020 : qu’en est-il de la Méditerranée ?

Iván Martin, 7 avril 2010
C’est le 7 février 2007, dans son discours à Toulon en pleine campagne électoral à la Présidence française où il avait évoqué pour la première fois son projet d’Union Méditerranéenne, que Nicolas Sarkozy a proclamé : « je veux être le Président d’une France qui fera comprendre à l’Europe que son avenir, son destin même, se trouve en Méditerranée ». À son tour, en septembre 2008, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, réclamait l’établissement du siège du Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée créé solennellement dans le Sommet de Paris du 13 juillet 2008 à Barcelone évoquant « sa vocation méditerranéenne et son rôle comme symbole des efforts de toute l’Europe et de la Méditerranée pour construire un futur commun ». Deux mois plus tard, l’Espagne à remporté un succès diplomatique indiscutable en obtenant effectivement la désignation de Barcelone comme siège de l’UpM lors de la Conférence Ministérielle de Marseille du 3-4 novembre 2008.

Lire la suite »
Lettre d’information de l’iReMMO