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Israël ne veut pas d’une négociation, mais une reddition totale

Dans cet échange, Agnès Levallois, experte de la région du Moyen-Orient, revient sur sa contribution au Livre noir de Gaza, une œuvre destinée à documenter les événements dramatiques qui secouent ce territoire. Le livre, préfacé par Rony Brauman, est une compilation de chapitres qui offrent un aperçu nuancé de la vie quotidienne et des violences dans la bande de Gaza, en particulier sous le blocus imposé depuis de nombreuses années. Agnès Levallois décrit comment la situation y est largement inconnue du public international, car les journalistes et observateurs étrangers sont souvent interdits d’accès. Ce projet vise ainsi à éviter que Gaza reste un «trou noir» d’informations, en s’appuyant sur des sources fiables et des rapports d’ONG, pour montrer une réalité souvent invisible.

Il est important de rappeler l’importance des témoignages palestiniens, notamment de journalistes locaux pour illustrer la vie des civils et la situation difficile sur place. L’ouvrage se base sur des recherches rigoureuses à partir de sites d’information reconnus, en combinant des informations locales et internationales. Le travail inclut des articles de journalistes et des rapports d’ONG, mais aussi des sources moins connues, afin d’élargir la perspective. L’objectif de l’ouvrage est aussi de contrer la déshumanisation des Palestiniens, qui sont souvent réduits à de simples statistiques. Pour Levallois, chaque chapitre se termine par un témoignage direct pour rappeler que derrière les chiffres, il y a des personnes réelles. Elle insiste également sur la nécessité d’une vision historique: le massacre du 7 octobre ne peut être compris sans contextualiser les décennies de conflit, d’oppression, et de vie sous blocus à Gaza. En fin de compte, ce Livre noir de Gaza vise à documenter les conséquences humaines du blocus et de la violence continue, tout en offrant une mémoire historique de ces événements pour un public souvent mal informé des réalités locales.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

La Turquie aux avant-postes à Charm el-Cheikh

Alors qu’en Turquie le cours de l’euro est en passe de franchir le seuil fatidique des 50 livres, que l’inflation est repartie à la hausse et que l’on se demande qui sera le prochain maire CHP arrêté, Recep Tayyip Erdoğan s’emploie à faire oublier une conjoncture intérieure plutôt sombre, en faisant feu de tout bois sur le plan international. Grande bénéficiaire de la chute du régime de Bachar al-Assad à la fin de l’année 2024, la Turquie a joué, en effet, en cet automne 2025, un rôle remarqué dans la conclusion de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, en particulier lors du sommet de Charm el-Cheikh. Retour sur cette implication et ses perspectives…

Par Jean Marcou, professeur émérite à Sciences Po Grenoble-UGA

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Quand le conflit du Sahara Occidental s’invite dans les vignes Bordelaises

Christophe Chiclet, 22 octobre 2012
Tout le monde se méfiait du plombier polonais. Le mistigri n’est jamais venu ! Personne n’avait vu venir le vendangeur sahraoui au fin fond de la Gironde, dans le nord-Médoc, à Pauillac. Pauillac est une bourgade d’un peu plus de 5.000 habitants, sur les bords de l’estuaire de la Gironde. La ville est surtout connue pour ses grands crus médocains. Elle compte 78 viticulteurs, dont la moitié est formée de grands et riches propriétaires de châteaux, voire très grands et très riches. En face, une classe moyenne à peine palpable et peu de commerces dans les petits villages du Médoc. Mais une multitude d’ouvriers agricoles dont certains n’ont même pas les moyens de s’acheter une voiture pour aller travailler.

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Lettre d’information de l’iReMMO