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Israël : une aspiration croissante à la laïcité ou l’exclusion des haredim

La défaite de Benyamin Netanyahou n’est pas le seul résultat historique des élections législatives du 23 mars 2021 : l’autre, c’est l’exclusion des ultra-orthodoxes du gouvernement, où ils siégeaient presque sans interruption depuis 1981. Ce changement reflète un renversement dans le « kulturkampf  » – cette guerre civile rampante entre laïcs et religieux qui fait rage depuis les années 1990. Si la minorité ultra-orthodoxe croît et se radicalise, la majorité laïque ou traditionniste entend se libérer des contraintes religieuses : l’aspiration à une forme spécifique de laïcité s’affirme.

Les Juifs israéliens s’autodéfinissent à 47 % comme « laïcs » et à 18 % « traditionnels non religieux », à 14 % comme « traditionnels religieux » (4), à 11 % comme « sionistes orthodoxes » et à 10 % comme « ultra-orthodoxes ».

Paradoxalement, le sionisme, mouvement à l’origine laïc, voire antireligieux, a donné naissance à un État auquel les ultra-orthodoxes avaient fini par imposer l’essentiel de leurs lois. Impossible de comprendre cette évolution sur la longue durée sans revenir aux contradictions originelles du sionisme.

ÉDITO

ÉDITO

Annulation du colloque « La Palestine et l’Europe »: une « grave atteinte aux libertés académiques »

10 novembre 2025

Un important colloque «La Palestine et l’Europe: poids du passé et dynamiques contemporaines» devait avoir lieu au Collège de France en collaboration avec le Carep. Sur pression du ministre de l’enseignement supérieur, répondant à des injonctions de la Licra, l’administrateur du Collège s’est vu dans l’obligation  de l’annuler. L’iReMMO dénonce une telle décision qui porte gravement atteinte aux libertés académiques les plus fondamentales.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

L’islamisme algérien, vingt ans après

Séverine Labat, 18 novembre 2008
Vingt ans après l’irruption de l’islamisme et des islamistes dans l’espace public algérien, à la faveur de ce qui est désigné – sous réserves d’éclairages plus informés – comme les « émeutes d’octobre », quelle lecture peut-on faire aujourd’hui de la séquence islamiste des années 1988-2008 ? Faut-il tenir que l’hypothèse d’une alternative islamiste au régime autoritaire en place depuis l’été 1962 est définitivement révolue ? La récurrence de la violence terroriste – qui interpelle aussi la politique dite de « réconciliation nationale et de paix » conduite par le régime -, renvoie-t-elle finalement à la nature et aux visées mêmes de l’islamisme algérien ?

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Lettre d’information de l’iReMMO