La crainte d’une guerre généralisée

Le conflit entre Israël et le Hezbollah aurait pu être évité si Israël avait accepté le cessez-le-feu à Gaza. Bien que l’armée israélienne ait déjà un contrôle militaire sur le territoire, Netanyahou a refusé cette option, préférant poursuivre l’offensive. Le Hezbollah, qui n’a pas d’intérêt direct dans cette guerre, s’est engagé uniquement par solidarité avec le Hamas, ouvrant ainsi un nouveau front. Un cessez-le-feu immédiat  entrainerait le retrait du Hezbollah du conflit.

Netanyahou semble cependant vouloir rester à Gaza, refusant la résolution du 10 juin, qui prône un règlement politique du conflit israélo-palestinien. Malgré la situation désastreuse à Gaza, où la population est concentrée dans des zones comme Khan Younis et Rafah, le premier ministre israélien poursuit sa stratégie.

De son côté l’Iran avoue ne pas être favorable à cette guerre. L’arrivée au pouvoir du nouveau président réformateur Pezeshkianv, pourrait ouvrir la voie au dialogue entre les différents acteurs. Il a d’ailleurs fait le choix de nommer un ministre des Affaires étrangères impliqué dans l’accord sur le nucléaire iranien.

Emmanuel Macron, par ses prises de position après le 7 octobre, s’est éloigné de la ligne habituelle de la France et a perdu en crédibilité auprès du Liban et des pays arabes, affaiblissant ainsi le rôle traditionnel de la France dans la région.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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