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La crainte d’une guerre généralisée

Le conflit entre Israël et le Hezbollah aurait pu être évité si Israël avait accepté le cessez-le-feu à Gaza. Bien que l’armée israélienne ait déjà un contrôle militaire sur le territoire, Netanyahou a refusé cette option, préférant poursuivre l’offensive. Le Hezbollah, qui n’a pas d’intérêt direct dans cette guerre, s’est engagé uniquement par solidarité avec le Hamas, ouvrant ainsi un nouveau front. Un cessez-le-feu immédiat  entrainerait le retrait du Hezbollah du conflit.

Netanyahou semble cependant vouloir rester à Gaza, refusant la résolution du 10 juin, qui prône un règlement politique du conflit israélo-palestinien. Malgré la situation désastreuse à Gaza, où la population est concentrée dans des zones comme Khan Younis et Rafah, le premier ministre israélien poursuit sa stratégie.

De son côté l’Iran avoue ne pas être favorable à cette guerre. L’arrivée au pouvoir du nouveau président réformateur Pezeshkianv, pourrait ouvrir la voie au dialogue entre les différents acteurs. Il a d’ailleurs fait le choix de nommer un ministre des Affaires étrangères impliqué dans l’accord sur le nucléaire iranien.

Emmanuel Macron, par ses prises de position après le 7 octobre, s’est éloigné de la ligne habituelle de la France et a perdu en crédibilité auprès du Liban et des pays arabes, affaiblissant ainsi le rôle traditionnel de la France dans la région.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Stratégie Europe 2020 : qu’en est-il de la Méditerranée ?

Iván Martin, 7 avril 2010
C’est le 7 février 2007, dans son discours à Toulon en pleine campagne électoral à la Présidence française où il avait évoqué pour la première fois son projet d’Union Méditerranéenne, que Nicolas Sarkozy a proclamé : « je veux être le Président d’une France qui fera comprendre à l’Europe que son avenir, son destin même, se trouve en Méditerranée ». À son tour, en septembre 2008, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, réclamait l’établissement du siège du Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée créé solennellement dans le Sommet de Paris du 13 juillet 2008 à Barcelone évoquant « sa vocation méditerranéenne et son rôle comme symbole des efforts de toute l’Europe et de la Méditerranée pour construire un futur commun ». Deux mois plus tard, l’Espagne à remporté un succès diplomatique indiscutable en obtenant effectivement la désignation de Barcelone comme siège de l’UpM lors de la Conférence Ministérielle de Marseille du 3-4 novembre 2008.

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Lettre d’information de l’iReMMO