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La faim comme une arme de guerre?

La situation à Gaza est insoutenable. Le gouvernement israélien, dirigé par Netanyahou, utilise délibérément la famine comme arme de guerre, provoquant une catastrophe humanitaire sans précédent. Des villes entières, comme Rafah et Khan Younès, sont réduites en cendres. Aujourd’hui, c’est toute la bande de Gaza qui risque la destruction totale.
500000 personnes se trouvent dans une situation catastrophique, selon l’ONU. Des dizaines de milliers souffrent de malnutrition, des vies sont menacées chaque jour. Pourtant, face à cette tragédie, le déni persiste: certains responsables israéliens accusent même l’ONU de relayer des «mensonges du Hamas», alors que les faits sont accablants. 
La famine organisée est un crime de guerre. Pourtant, le Conseil de sécurité reste paralysé, bloqué par le veto américain. Il est temps que la communauté internationale se réveille et mette fin à cette tragédie.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Les raisons de l’assassinat des trois militantes Kurdes

Christophe Chiclet, 18 janvier 2013
L’exécution des trois militantes du Parti des travailleurs du Kurdistan en plein Paris, le 9 janvier 2013, s’inscrit dans le contexte de négociations entre le gouvernement turc et les rebelles du PKK, pour mettre fin à un conflit vieux de 28 ans, qui a fait plus de 40.000 morts et des centaines de milliers de déplacés. Il s’inscrit aussi dans le contexte d’un jeu d’échecs à trois : Ankara, Damas et les Kurdes.  Jeudi 9 janvier, trois femmes se sont retrouvées au 147 rue Lafayette, dans les locaux de la Fédération des associations kurdes de France, où est aussi abrité le bureau du Centre d’information du Kurdistan. Le 147 comme l’appellent les Kurdes est une des vitrines légales du PKK en France.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO