La situation à Gaza est insoutenable. Le gouvernement israélien, dirigé par Netanyahou, utilise délibérément la famine comme arme de guerre, provoquant une catastrophe humanitaire sans précédent. Des villes entières, comme Rafah et Khan Younès, sont réduites en cendres. Aujourd’hui, c’est toute la bande de Gaza qui risque la destruction totale.
500000 personnes se trouvent dans une situation catastrophique, selon l’ONU. Des dizaines de milliers souffrent de malnutrition, des vies sont menacées chaque jour. Pourtant, face à cette tragédie, le déni persiste: certains responsables israéliens accusent même l’ONU de relayer des «mensonges du Hamas», alors que les faits sont accablants.
La famine organisée est un crime de guerre. Pourtant, le Conseil de sécurité reste paralysé, bloqué par le veto américain. Il est temps que la communauté internationale se réveille et mette fin à cette tragédie.
Israël-Palestine: pour un retour au politique
Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.