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La présidence de l’Institut du monde arabe mérite «une autre ambition que son attribution pour services rendus»

La présidence de l’Institut du monde arabe, que se disputent Jack Lang et Jean-Yves Le Drian ne doit pas être destinée à combler l’inaptitude de personnalités en fin de carrière politique à « décrocher », souligne dans une tribune au « Monde », Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

Dans le duel auquel nous assistons pour la présidence de l’Institut du monde arabe (IMA) entre Jack Lang et Jean-Yves Le Drian pose question. Le seul choix possible est-il entre le président actuel, nommé en 2013 par François Hollande et renouvelé à ce poste par Emmanuel Macron en 2017, ayant déjà accompli trois mandats et qui compte en obtenir un quatrième ; et l’ancien ministre des affaires étrangères et de la défense qui a sillonné le monde arabe pendant dix ans à la tête de ces deux ministères régaliens ? Il est vrai que l’IMA, fondation française de droit privé, ne fixe pas de limite d’âge à son président, mais est-ce une raison ?

Il ne s’agit pas ici de personnaliser le sujet, encore que l’image qui est donnée de cette bataille est désastreuse, mais de proposer une ambition autre pour ce poste qui a le plus souvent été attribué à des personnalités politiques, masculines, pour services rendus sans que le lien avec le monde arabe soit toujours pertinent. Ne serait-il pas temps de porter à la tête de cette institution inaugurée en 1987 une personnalité plus jeune aux compétences reconnues aussi bien sur le plan culturel que sur celui de la connaissance d’une région en plein tumulte ?

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine : pour un retour au politique

TRIBUNE parue dans Le Monde  du 9 mars 2025

 

 

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien.

Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Pour un « accord de solidarité » entre l’Union européenne et la Tunisie

Jean-François Coustillière, 29 avril 2011
Jean-François Coustillière écrit – L’Union européenne doit imaginer un objectif ou un horizon réellement séduisant qui puisse mobiliser non seulement les décideurs mais aussi les populations en Tunisie. La Tunisie a connu une révolution qui se traduit aujourd’hui par un processus de reconstruction de l’Etat sur de nouvelles bases différentes avec le souci d’améliorer la qualité de la gouvernance et celle de la participation du peuple à la conduite des affaires nationales. D’autres pays du pourtour méditerranéen connaissent des révoltes également motivées, le plus souvent, par la dégradation des conditions de vie des populations, et plus particulièrement un déficit considérable d’offres d’emplois. Ces événements connaissent des développements très différents allant de la guerre civile, comme en Libye, à un raidissement politico-social conservateur, comme en Syrie, ou à l’amorce de modernisation comme en Egypte, voire au Maroc. Seule la Tunisie est engagée dans un véritable processus de reconstruction fondamentale.

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Lettre d’information de l’iReMMO