La présidence de l’Institut du monde arabe mérite «une autre ambition que son attribution pour services rendus»

La présidence de l’Institut du monde arabe, que se disputent Jack Lang et Jean-Yves Le Drian ne doit pas être destinée à combler l’inaptitude de personnalités en fin de carrière politique à « décrocher », souligne dans une tribune au « Monde », Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

Dans le duel auquel nous assistons pour la présidence de l’Institut du monde arabe (IMA) entre Jack Lang et Jean-Yves Le Drian pose question. Le seul choix possible est-il entre le président actuel, nommé en 2013 par François Hollande et renouvelé à ce poste par Emmanuel Macron en 2017, ayant déjà accompli trois mandats et qui compte en obtenir un quatrième ; et l’ancien ministre des affaires étrangères et de la défense qui a sillonné le monde arabe pendant dix ans à la tête de ces deux ministères régaliens ? Il est vrai que l’IMA, fondation française de droit privé, ne fixe pas de limite d’âge à son président, mais est-ce une raison ?

Il ne s’agit pas ici de personnaliser le sujet, encore que l’image qui est donnée de cette bataille est désastreuse, mais de proposer une ambition autre pour ce poste qui a le plus souvent été attribué à des personnalités politiques, masculines, pour services rendus sans que le lien avec le monde arabe soit toujours pertinent. Ne serait-il pas temps de porter à la tête de cette institution inaugurée en 1987 une personnalité plus jeune aux compétences reconnues aussi bien sur le plan culturel que sur celui de la connaissance d’une région en plein tumulte ?

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