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La relation Israël/États-Unis est particulièrement agitée, sur fond de guerre meurtrière dans la bande de Gaza

Les États-Unis restent le soutien principal d’Israël. Malgré les quelques procédures lancées, dans le fond rien n’a changé. Lorsqu’ils se sont abstenus pour le vote du cessez-le-feu au Conseil de sécurité, ils ont ensuite déclaré que cette décision était non-contraignante, ce qui est totalement faux. Chaque État membre de l’ONU a signé la Charte, stipulant le caractère contraignant et l’engagement de respecter les décisions du Conseil.  Au niveau de la livraison d’armes, il n’y a toujours aucun changement alors que c’est ici que l’on verra que les paroles se transforment en acte. Quant à l’attaque programmée sur Rafah, cela fait plusieurs que les États-Unis disaient ne pas la laisser arriver.

 Israël dépend-il des États-Unis ?

Netanyahou a une énorme expérience et il sait qu’il est dans une bulle d’impunité peu importe ce qu’il fait à Gaza. Les États-Unis continuent de le soutenir et les européens ne bougent pas, donc même si il y a des désaccords, Netanyahou ne se sent pas empêché.

Ce moment est en train de marquer un tournant dans le conflit israélo-palestinien mais aussi surement celle du Moyen-Orient, sans parler des implications qui en découlent sur le fonctionnement de l’ONU et du Conseil de sécurité.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

La Turquie aux avant-postes à Charm el-Cheikh

Alors qu’en Turquie le cours de l’euro est en passe de franchir le seuil fatidique des 50 livres, que l’inflation est repartie à la hausse et que l’on se demande qui sera le prochain maire CHP arrêté, Recep Tayyip Erdoğan s’emploie à faire oublier une conjoncture intérieure plutôt sombre, en faisant feu de tout bois sur le plan international. Grande bénéficiaire de la chute du régime de Bachar al-Assad à la fin de l’année 2024, la Turquie a joué, en effet, en cet automne 2025, un rôle remarqué dans la conclusion de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, en particulier lors du sommet de Charm el-Cheikh. Retour sur cette implication et ses perspectives…

Par Jean Marcou, professeur émérite à Sciences Po Grenoble-UGA

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Kosovo : logique du pire ?

Robert Bistolfi, 25 janvier 2008
A la jonction de plusieurs conflits, le dossier du Kosovo est de nouveau au devant de la scène. L’échec politique de l’intervention internationale se lit dans l’absence de rapprochement entre Serbes et Kosovars albanophones. Le plan Ahtisaari qui est sur la table opère un renversement du schéma de sortie de crise initial, et son application serait lourde d’incertitudes. L’interférence des grandes puissances (positions opposées, étatsunienne et russe) joue sur les dynamiques politiques divergentes à Belgrade et Pristina, reflétées par les élections récentes ou en cours.

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Lettre d’information de l’iReMMO