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La relation Israël/États-Unis est particulièrement agitée, sur fond de guerre meurtrière dans la bande de Gaza

Les États-Unis restent le soutien principal d’Israël. Malgré les quelques procédures lancées, dans le fond rien n’a changé. Lorsqu’ils se sont abstenus pour le vote du cessez-le-feu au Conseil de sécurité, ils ont ensuite déclaré que cette décision était non-contraignante, ce qui est totalement faux. Chaque État membre de l’ONU a signé la Charte, stipulant le caractère contraignant et l’engagement de respecter les décisions du Conseil.  Au niveau de la livraison d’armes, il n’y a toujours aucun changement alors que c’est ici que l’on verra que les paroles se transforment en acte. Quant à l’attaque programmée sur Rafah, cela fait plusieurs que les États-Unis disaient ne pas la laisser arriver.

 Israël dépend-il des États-Unis ?

Netanyahou a une énorme expérience et il sait qu’il est dans une bulle d’impunité peu importe ce qu’il fait à Gaza. Les États-Unis continuent de le soutenir et les européens ne bougent pas, donc même si il y a des désaccords, Netanyahou ne se sent pas empêché.

Ce moment est en train de marquer un tournant dans le conflit israélo-palestinien mais aussi surement celle du Moyen-Orient, sans parler des implications qui en découlent sur le fonctionnement de l’ONU et du Conseil de sécurité.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Feu l’Euro-Méditerranée ?

Robert Bistolfi, 17 décembre 2012
Avant que la raison ne réintroduise des pondérations plus subtiles (mais qui ne seront pas nécessairement plus optimistes), un regard rétrospectif sur le projet euro-méditerranéen ne peut qu’accabler. Ce qui aurait pu être un projet structurant de l’Europe en construction – la définition d’une vraie ambition régionale vers ses marches au Sud et à l’Est – s’est révélé n’être qu’un aménagement sans perspective de simples relations bilatérales. Depuis les premiers accords commerciaux des années 60, suivis d’accords d’association, l’inventivité sémantique a masqué l’inexistence de la volonté : politique prétendument globale ou rénovée, processus de Barcelone, et pour finir l’incertaine Union pour la Méditerranée que le président Sarkozy a tenue sur les fonts baptismaux alors que les parrains se dérobaient… La relation avec les « pays tiers méditerranéens » n’a tenu que d’un empirisme politique et commercial à courte vue.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO