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La seconde étape de la guerre est engagée

Il y a eu de fortes pressions, de la part des Américains en particulier, qui sont très inquiets de l’idée de lancer une grande offensive terrestre. On a le sentiment que l’armée israélienne y va progressivement en lançant des offensives pour ensuite lancer de nouvelles opérations, parce qu’on a l’inquiétude que si cette offensive prend l’ampleur qui avait été annoncée, cela obligera d’autres acteurs de la région à rentrer dans la bataille. Tout le monde a très peur que cette guerre touche les pays voisins et en particulier le Liban qui est le premier concerné dans le cas d’une extension de ce conflit.

Jusque-là l’Iran et le Hezbollah se sont présentés comme les seuls défenseurs du Hamas. Le Iran avec son relai au Liban qui est Hezbollah a fait de nombreuses déclarations selon  lesquelles ils apportaient un soutien au Hamas. Si l’offensive terrestre est d’une très grande ampleur, Hezbollah ne peut pas ne pas intervenir parce que sinon cela les mettrait en difficulté en raison du discours qu’ils tiennent maintenant depuis des mois. Il y a déjà des combats  à la frontière entre Israël et le Liban. Tous les villages du sud Liban ont été évacués. Il y a plus de 30000 libanais qui ont déjà quitté leurs villages à cause des affrontements. Il y a des roquettes du Hezbollah et des ripostes israéliennes. il y a plus de 60 morts dont un journaliste Reuters. Donc, il y a déjà le sentiment que les deux parties ne veuillent pas que ça aille trop loin, mais si la situation devient trop dramatique à Gaza, ils seront peut-être obligés de s’impliquer dans cette guerre.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO

ÉDITO

ÉDITO

Annulation du colloque « La Palestine et l’Europe »: une « grave atteinte aux libertés académiques »

10 novembre 2025

Un important colloque «La Palestine et l’Europe: poids du passé et dynamiques contemporaines» devait avoir lieu au Collège de France en collaboration avec le Carep. Sur pression du ministre de l’enseignement supérieur, répondant à des injonctions de la Licra, l’administrateur du Collège s’est vu dans l’obligation  de l’annuler. L’iReMMO dénonce une telle décision qui porte gravement atteinte aux libertés académiques les plus fondamentales.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Dictature un mal arabe ?

Paul Balta, 10 janvier 2012
« Paul Balla Michel Aflak, le Syrien orthodoxe qui a fondé le parti Baas – en français, « Résurrection » – en avril 1947 à Damas avec son compatriote sunnite Salah al-Din al-Bitar, a défini le socialisme arabe comme un mélange de socialisme – et non de marxisme, jugé matérialiste et athée – et de nationalisme panarabe. La devise du parti était ainsi « Wahdah, Hurriyah, Ishtirrakiyah », soit  » Unit é, Liberté, Socialisme » : à côté de l’ambition de créer un seul État arabe, ce premier parti Baas, anticolonialiste et anti-impérialiste, qui prônait la laïcité pour abolir les frontières confessionnelles divisant la nation arabe, se voulait clairement démocratique. »

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Lettre d’information de l’iReMMO