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Le gouvernement israélien veut poursuivre «la colonisation à outrance et l’annexion de la Cisjordanie»

Les contours d’un accord de cessez-le-feu à Gaza se dessinent, après 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts. Les discussions en sont au stade final selon le Qatar, mais le projet est critiqué par l’extrême-droite israélienne et par certains Palestiniens qui craignent un prix élevé à payer en contrepartie, notamment en Cisjordanie où la colonisation se poursuit, toujours encouragée par les autorités israéliennes. L’analyse de Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l’Institut de recherches et d’études sur la Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO), co-auteur du livre Atlas du Moyen-Orient (éditions Autrement).

Une partie importante du gouvernement israélien s’oppose aux négociations ou souhaite les conditionner à ses propres objectifs, notamment l’annexion de la Cisjordanie et l’intensification de la colonisation, tout en écartant la question palestinienne. Bien que les discussions actuelles se concentrent sur Gaza, elles ignorent les enjeux globaux des territoires palestiniens, notamment le futur de la Cisjordanie. Une impasse semble inévitable, d’autant plus que certains membres influents, comme Ben Gvir et Smotrich, cherchent à consolider leur pouvoir. À l’international, des acteurs comme Donald Trump et l’ambassadeur américain récemment nommé soutiennent également la colonisation et l’annexion. Cependant, des facteurs régionaux, tels que la position de l’Arabie saoudite, insistent sur une reconnaissance de l’État palestinien comme condition préalable à tout règlement durable.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Syria : the limits of external influence

Barah Mikaïl, 14 juin 2011
When the winds of change started blowing through the Middle East in December 2010, analysts were quick to predict that Syria would not succumb to the wave of popular protests. Syrian President Bashar al-Assad claimed that his country was exempt from the factors driving other protests. Yet contrary to most predictions, the Syrian population has voiced it desire for change. The potential for farreaching reform now exists. While the EU must stand ready to help, however, it is unlikely to play a primary role in ushering in political liberalisation. This is because of the structural nature of the Syrian regime, the country’s place in the regional context and ongoing difficulties in Libya. The EU reaction to Syria’s protests has been ad hoc and uncertain, and European governments could certainly do more. But Syria may show the limits to what kind of impact can be expected of European support for democratic reform.

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Lettre d’information de l’iReMMO