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L’extrême droite au pouvoir en Israël: jusqu’où?

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a été reçu à l’Élysée. Dominique Vidal, journaliste et historien en décrypter les enjeux.

On dit c’est le gouvernement le plus à droite de l’histoire d’Israël. C’est vrai, mais la formule dissimule quelque chose de qualitativement différent : bien sûr il y a le Likoud radicalisé, bien sûr il y a deux partis ultraorthodoxes qui sont partisans d’une théocratie dure, mais surtout il y a trois partis suprématistes, racistes et homophobes. Dans l’histoire d’Israël, ça n’a jamais existé. On a eu la rabbin Kahane qui a été élu une fois et quand il montait à la tribune de la Knesset, tous les députés sortaient. Il parlait devant une salle vide, parce qu’à l’époque les députés, même de droite, ne supportaient pas d’entendre un fasciste à la tribune de la Knesset. Un homme comme Ben Gvir, c’est son héritier.

Quand on a un gouvernement comme celui-là, tout est possible : d’abord, une intifada palestinienne parce qu’ils ne veulent pas seulement coloniser, ils veulent annexer la Cisjordanie et, si possible, faire une nouvelle Nakba. Deuxièmement, ils veulent en finir avec tout ce qu’il reste de démocratie en Israël et notamment avec la Cour suprême. Troisièmement, ils veulent imposer une théocratie à l’encontre de l’aspiration de deux tiers d’Israéliens, et enfin il y a un risque d’intervenir militairement contre l’Iran pour empêcher les mollahs de se doter de l’arme nucléaire. Or, si les mollah ont pu enrichir l’uranium au point où nous en sommes aujourd’hui, c’est parce que Netanyahou a « contraint » Trump de déchirer le traité sur le nucléaire iranien. Bref, c’est un gouvernement de tous les dangers.

ÉDITO

ÉDITO

À Gaza, les contours de la paix dessinée par Trump demeurent très ambigus

12 octobre 2025

TRIBUNE parue dans Le Monde  du 13 octobre 2025

Le plan de paix de Trump pour Gaza laisse peu de place aux Palestiniens pour déterminer leur avenir. La «déclaration de New York», portée par la France, suit une autre logique et entend redonner un horizon politique à la région sur la base de la solution à deux États.

Jean-Paul Chagnollaud, président d’honneur de l’iReMMO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Le développement, réel défi pour la Tunisie contemporaine.

Barah Mikaïl, 29 avril 2011
La tempête qui souffle sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient connaît une issue pour le moins incertaine. Cependant, une idée convenue consiste le plus souvent à voir dans la Tunisie le cas d’un pays à même de consacrer l’idée d’une transition exemplaire vers la démocratie. Le tribalisme et le communautarisme y sont en effet quasi-inexistants ; la notion et le concept d’unité nationale n’y posent aucun problème, l’indépendance du pays ayant été obtenue en 1956 au nom d’une nation qui existait réellement ; la nécessité de se consacrer à une ère post-Ben Ali qui fasse entièrement fi du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) et de ses affidés est quant à elle une idée partagée par l’ensemble de la population ou presque. A priori, peu d’entraves devraient donc se hisser sur la route qui va mener les Tunisiens à l’élection d’une Assemblée constituante le 24 juillet prochain.

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Lettre d’information de l’iReMMO