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L’Iran estime avoir rétabli un niveau acceptable de dissuasion avec Israël

Les frappes iraniennes sur Israël, réplique destinée à rétablir sa crédibilité après l’attaque du consulat de la République islamique à Damas le 1ᵉʳ avril, font craindre une nouvelle escalade dans la région.

Un pas a été franchi, pour la première fois depuis l’instauration de la République islamique, avec l’attaque lancée contre Israël.

Quelles en sont les raisons ?

Les relations entre Téhéran et Tel-Aviv n’ont cessé de se dégrader depuis l’instauration de la République islamique d’Iran, en 1979. Le projet de l’Iran d’exporter sa révolution islamique, puis la constitution de « l’axe de la résistance » ont dégradés les liens entre les deux pays, d’autant plus avec la création du Hezbollah, le « Parti de Dieu » libanais.

La stratégie iranienne visant à acquérir l’arme nucléaire a fait monter la pression d’un cran et lorsque Barack Obama a négocié un accord avec Téhéran, en 2015, les Israéliens ont tout fait pour l’en empêcher. Lorsque Donald Trump, arrivé à la Maison Blanche en 2017, l’a dénoncé en 2018, la satisfaction était palpable à Tel-Aviv. Mais, après le retrait américain de l’accord de Vienne, les Iraniens ont repris l’enrichissement de l’uranium, pour la plus grande inquiétude des Israéliens qui ont mené plusieurs opérations contre des infrastructures en Iran, visant particulièrement les responsables iraniens du programme nucléaire.

Un autre élément d’opposition forte entre les deux pays est le soutien apporté au Hamas : ces dernières années, Téhéran apparaissait comme l’un des derniers soutiens du mouvement palestinien, en lui fournissant une aide logistique et financière…

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

De la Tunisie vers l’Egypte, la Jordanie ou la Syrie ? La perspective d’une « contagion » révèle le lien arabe mais ne saurait masquer les différences. (Entretien original)

Pierre Blanc, 29 janvier 2011
Un entretien avec Pierre Blanc. Rédacteur en chef de « Confluences Méditerranée » et enseignant-chercheur en géopolitique. « Contagion », voilà le mot clé répété de toutes parts à propos de la révolution tunisienne. Une idée qui révèle en partie notre vision d’un Monde Arabe qui serait uniforme. Interrogé « à chaud » par la Mission Agrobiosciences, le rédacteur en chef de la revue « Confluences Méditerranée », Pierre Blanc, relève effectivement la force du lien arabe, une grande connexion des populations par le biais médiatique et la force d’entraînement des réseaux sociaux ainsi qu’une similitude de difficultés. Mais l’idée univoque d’un effet de « contagion » de la révolution tunisienne à tout le Maghreb et au Proche Orient ne saurait masquer les différences d’un espace national à l’autre.

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Lettre d’information de l’iReMMO