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Netanyahou veut liquider la question palestinienne

Dans cette interview, Jean-Paul Chagnollaud, aborde le conflit israélo-palestinien et la situation actuelle à Gaza. Il souligne l’importance de discuter de ce sujet, malgré les difficultés et les tensions qu’il suscite, en s’appuyant sur le droit international pour garder un certain recul.

Le conflit a atteint un point irréversible, avec des destructions si importantes qu’un retour à la normale est impossible, même en cas de cessez-le-feu. Selon lui, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou cherche à « liquider la question palestinienne » par la domination, la colonisation et l’annexion de la Cisjordanie, comme en témoignent les accords d’Abraham, qui n’abordent pas la question palestinienne.

Jean-Paul Chagnollaud critique également le manque de soutien des régimes arabes à la cause palestinienne, les accusant de l’instrumentaliser selon leurs intérêts. Quant aux discussions au Caire entre le Fatah et le Hamas, il est pessimiste, notant l’incapacité des dirigeants palestiniens à s’unir, ce qui affaiblit leur position.

Enfin, il explique le soutien des États-Unis à Israël par des liens culturels, historiques et religieux forts. Il mentionne également les tentatives de la Cour pénale internationale de poursuivre Netanyahou pour crimes de guerre, bien qu’elles soient entravées par des pressions politiques, notamment américaines, et l’impossibilité pour les enquêteurs d’accéder à Gaza pour recueillir des preuves.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Palestine – 60 ans après – le droit au retour des réfugiés

Sylviane de Wangen, 21 mars 2008
La question des réfugiés palestiniens, qui est posée depuis 60 ans, concerne l’ensemble de la communauté internationale, non seulement parce qu’elle a donné lieu à des dizaines de résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU, mais parce qu’elle fut la conséquence d’une décision de l’ONU de partager la Palestine en deux et un des trois points de la solution du conflit que ce partage a engendré (avec celui des frontières de l’Etat dans la lignes d’avant la guerre de 1967 et celui du partage de la souveraineté sur Jérusalem). Et, d’une certaine façon, elle a un rapport avec la paix dans le monde. Aujourd’hui, le « droit au retour » des réfugiés palestiniens est une question devenue d’une grande complexité.

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Lettre d’information de l’iReMMO