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Président iranien : un crash et des questions

Depuis l’annonce de la mort du président iranien, de nombreuses suspicions voient le jour sur cet accident en raison des intérêts que certains ont à le voir mourir.

L’hélicoptère venait d’Azerbaïdjan, pays avec lequel Israël entretient des relations privilégiées,  laissant suspecter une implication du Mossad dans l’accident. Même si Israël était impliqué dans le crash de l’avion, il n’aurait aucun intérêt à le reconnaître. Actuellement, les conditions météorologiques telles que décrites donnent tout de même des éléments d’explications mais il est impossible de s’avancer sur une quelconque implication extérieure.

La communication du régime iranien sur le décès du président apparaît responsable. Elle n’a pas laissé de suspense et a ainsi empêché la prolifération des interrogations et des fantasmes sur le décès. Khamenei a également rappelé que le système perdurait et que cela ne changerait rien aux institutions et à leurs fonctionnements. Il a ainsi appuyer la stabilité du régime.

Raïssi a été l’artisan de la répression des Iraniens. Dans toutes les fonctions qu’il a occupé depuis des dizaines d’années, il a été le serviteur du Guide suprême de la révolution avec lequel il n’y a jamais eu la moindre contestation. Rappelons qu’en Iran, c’est le Guide suprême qui donne la direction, qui prend toutes les décisions, là où le président exécute. Raïssi était un président particulièrement fidèle à Khamenei, beaucoup plus que les précédents qui avaient pris une légère marge de manœuvre comme Hassan Rouhani lors des négociations de l’accord sur le nucléaire avec les Américains. Sans être une marionnette, Raïssi était un convaincu en phase avec Rhamenei, d’autant plus qu’il devait possiblement prendre la succession en tant que Guide suprême. 

Tout le monde n’a pas regretté la mort de Raïssi qui a incarné la répression. Lors des dernières manifestations suite à la mort de Masha Amini, le régime a eu très peur de la remise en question des fondements même de la République islamique. La question était de sauvegarder les fondements de cette république et Raïssi l’a fait avec une pression extrêmement forte. 

La question essentielle qui est actuellement posée à ce régime c’est si ce qui se passe depuis plusieurs années remet en cause les fondements du régime qu’il ne veut pas voir disparaitre.

Une partie de la population est convaincue que le mouvement de protestation va dans le sens où les contraintes vont finir par céder. La répression ne peut rien contre la remise en question des fondements de la jeunesse et c’est pour cela que le régime se sent en danger. D’autant plus avec le contexte économique et social est en décadence. 

Le peuple iranien souhaite-t-il la paix avec le peuple israélien contrairement aux gouvernements des deux pays ? 

 

 

Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou, le premier ministre d’Israël et Yoav Gallant, le Ministre de la Défense d’Israël pour raisons “de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité sur le territoire de l’État de Palestine à partir du 8 octobre 2023 au moins”.

Netanyahou se mobilisait ces dernières semaines contre le risque de voir le procureur demander un mandat d’arrêt à son encontre.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Annulation du colloque « La Palestine et l’Europe »: une « grave atteinte aux libertés académiques »

10 novembre 2025

Un important colloque «La Palestine et l’Europe: poids du passé et dynamiques contemporaines» devait avoir lieu au Collège de France en collaboration avec le Carep. Sur pression du ministre de l’enseignement supérieur, répondant à des injonctions de la Licra, l’administrateur du Collège s’est vu dans l’obligation  de l’annuler. L’iReMMO dénonce une telle décision qui porte gravement atteinte aux libertés académiques les plus fondamentales.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Kosovo : logique du pire ?

Robert Bistolfi, 25 janvier 2008
A la jonction de plusieurs conflits, le dossier du Kosovo est de nouveau au devant de la scène. L’échec politique de l’intervention internationale se lit dans l’absence de rapprochement entre Serbes et Kosovars albanophones. Le plan Ahtisaari qui est sur la table opère un renversement du schéma de sortie de crise initial, et son application serait lourde d’incertitudes. L’interférence des grandes puissances (positions opposées, étatsunienne et russe) joue sur les dynamiques politiques divergentes à Belgrade et Pristina, reflétées par les élections récentes ou en cours.

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Lettre d’information de l’iReMMO