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Que change la reconnaissance de la Palestine par la France?

La reconnaissance de l’État de Palestine par la France et d’autres pays occidentaux majeurs constitue un tournant historique, car elle marque une rupture avec la position traditionnelle de l’Occident et valide le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Pour la France, cette décision s’inscrit dans un retour à sa politique de défense du droit international, après une période d’alignement pro-israélien suivant le 7 octobre.

Concrètement, cette reconnaissance permet l’ouverture d’ambassades et renforce la position palestinienne à l’ONU. Cependant, elle ne change pas immédiatement la situation sur le terrain, un veto américain bloquant toute admission pleine et entière à l’ONU.

Pour la suite, un processus politique, élaboré avec l’Arabie saoudite, est envisagé. Il prévoit la création d’un État palestinien dans les deux ans, après des élections à Gaza excluant le Hamas et la mise en place d’une force internationale de transition. Ce plan inclut aussi une normalisation des relations entre Israël et le monde arabe.

La position israélienne, incarnée par Netanyahou, reste un obstacle majeur. Elle rejette catégoriquement la création d’un État palestinien, rendant toute négociation impossible dans le contexte actuel.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Il faut aller en Tunisie : notes d’un tour dans l’Extrême-Sud (juillet 2011)

François Pouillon, 27 août 2011
Invité en Tunisie pour participer à une école doctorale organisée par un laboratoire de sciences sociales de l’université de Tunis (Diraset), j’en ai saisi l’occasion pour faire, avec de jeunes collègues, un tour dans le Sud-Est, une région que je connaissais assez bien pour y avoir enquêté dans les années 1970. J’en ai rapporté ces impressions de voyage. Encore une fois, ce voyage a été précédé de nouvelles alarmistes . Mes amis de Tunis m’engagent à la prudence : des classes dangereuses aux coupeurs de route, il n’y a qu’un pas, et on signale des poches d’insécurité dans la région de Sidi Bou Zid, épicentre de la révolution démocratique. D’autres vont commenter : il semble que cela arrangerait bien le gouvernement provisoire, en facilitant un regroupement grégaire autour de la ligne qu’il incarne. Je ne suis pourtant pas descendu au Sud par cette route des steppes : pour aller au Sud-Est, mon objectif, la nouvelle autoroute de la côte nous conduit en quelques heures à Gabès.

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Lettre d’information de l’iReMMO