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Violences à Jérusalem

Jean-Paul Chagnollaud était sur Sud-Radio ce week-end pour réagir en tant que chercheur à la flambée de violence qui est intervenue en fin de semaine dernière et samedi. 

 

Il y a des pics comme celui-ci qui sont dramatiques où on a sept morts, et quelques jours plus tôt il y a en a eu beaucoup à Jénine. Si l’on compte les morts au fil de l’année 2022 il y a eu plus de 200 morts palestiniens. Il y a donc cette violence qui surgit dans l’espace médiatique car cela correspond à quelque chose de dramatique, mais en même temps, le terreau actuel fait que les tensions sont presque quotidiennes.

 

Il faut toujours le rappeler, nous sommes dans une territoire occupé, que ce soit la Cisjordanie, que ce soit la bande de Gaza qui est encerclée, et bien sûr Jérusalem-est. Et par conséquent il y a cette frustration terrible du côté des Palestiniens qui s’exprime de bien des façons, mais malheureusement c’est d’une façon dramatique.

“Jour après jour, les perspectives politiques s'éloignent. Il y a une relation entre ce pic de violence et le fait que depuis une bonne dizaine d'années il n’y a plus qqch qui ressembleraient à des négociations ou un début de négociation politique.”

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Les défis à relever par Nabil Al-Arabi, nouveau secrétaire général de la Ligue arabe.

Paul Balta, 14 juin 2011
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, au nom prédestiné, Nabil Al-Arabi (l’Arabe) a été élu Secrétaire general de la Ligue arabe, le 15 mai 2011. Il y avait déjà un candidat, le Qatari Abderrahmane Al-Attiya. Toutefois, en raison des réticences de plusieurs pays, Al-Arabi a été appelé à la rescousse. Cette solution a permis à ceux qui l’ont convaincu (les militaires, le gouvernement,) de faire d’une pierre deux coups : cette fois encore, le Secrétaire général de la Ligue est un Égyptien ! Intègre, il avait rompu avec le régime d’Hosni Moubarak en 2001. Très populaire, il a fait partie, fin de janvier 2011, du Comité de trente sages, choisis par les jeunes de la place Al-Tahrir pour dialoguer avec les autorités. Diplômé en droit international de l’Université de New York, Al-Arabi, 76 ans, a été présent dans toutes les grandes négociations internationales auxquelles son pays avait participé.Nommé ministre le 6 mars, il avait, en dix semaines, énergiquement secoué la diplomatie égyptienne déclinante et sous influence américaine.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO