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Violences à Jérusalem

Jean-Paul Chagnollaud était sur Sud-Radio ce week-end pour réagir en tant que chercheur à la flambée de violence qui est intervenue en fin de semaine dernière et samedi. 

 

Il y a des pics comme celui-ci qui sont dramatiques où on a sept morts, et quelques jours plus tôt il y a en a eu beaucoup à Jénine. Si l’on compte les morts au fil de l’année 2022 il y a eu plus de 200 morts palestiniens. Il y a donc cette violence qui surgit dans l’espace médiatique car cela correspond à quelque chose de dramatique, mais en même temps, le terreau actuel fait que les tensions sont presque quotidiennes.

 

Il faut toujours le rappeler, nous sommes dans une territoire occupé, que ce soit la Cisjordanie, que ce soit la bande de Gaza qui est encerclée, et bien sûr Jérusalem-est. Et par conséquent il y a cette frustration terrible du côté des Palestiniens qui s’exprime de bien des façons, mais malheureusement c’est d’une façon dramatique.

“Jour après jour, les perspectives politiques s'éloignent. Il y a une relation entre ce pic de violence et le fait que depuis une bonne dizaine d'années il n’y a plus qqch qui ressembleraient à des négociations ou un début de négociation politique.”

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine : pour un retour au politique

TRIBUNE parue dans Le Monde  du 9 mars 2025

 

 

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien.

Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Entretien avec Haoues Seniguer

Haoues Seniguer, 29 novembre 2011
« On ne peut, pour l’heure, se fier qu’aux seuls scrutins antérieurs car nous n’avons pas suffisamment de recul pour établir une géographie électorale rigoureuse. Néanmoins, des lignes de forces peuvent se dégager. Le PJD est un parti urbain qui recrute dans les milieux éduqués. Ce n’est pas un hasard s’il perce une nouvelle fois dans les grandes villes : Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech (ce qui est une nouveauté) etc. Il apparaît également qu’il aurait progressé dans le milieu rural là où il échouait systématiquement à cause des réseaux clientélistes animés par des notables proches du milieu des affaires et des centres du pouvoir qui achetaient les voix »
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Lettre d’information de l’iReMMO