Adab 2024

Vendredi 6 et samedi 7 décembre 2024

À la Maison de la poésie
Passage Molière, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris

Illustration avec des fleurs jaunes sur fond vert avec le texte "Adab" (littérature en arabe)
Illustration: Hassan Al Mohtasib

Adab signifie littérature en arabe et s’écrit ادب. Les mots turc (edebiyat) et persan (adabiyat) pour dire littérature sont des dérivés d’adab, symbole de la porosité des langues et des mots voyageurs, du Maghreb au Moyen-Orient

Adab est un festival littéraire dédié aux nouvelles écritures venues du Maghreb et du Moyen-Orient et à la nouvelle génération d’écrivain-e-s de la région, tout en rendant hommage aux grandes plumes des dernières décennies. Depuis 2011, le monde arabe et le Moyen-Orient ont connu d’intenses bouleversements sociaux et politiques, qui se sont exprimés à travers une production culturelle renouvelée dans les pays de la région mais également dans les diasporas d’Europe. Ce sont ces nouvelles voix que nous vous donnerons à entendre durant deux jours à la Maison de la Poésie.

Pour cette deuxième édition, le public découvrira une série de rencontres différentes, tantôt individuelles avec des auteurs, tantôt sous forme de dialogue entre écrivains explorant des thèmes socio-politiques contemporains. Par ailleurs, le festival célèbrera la pluralité des genres littéraires, mettant en lumière le roman et la bande dessinée, mais aussi l’essai et d’autres formes d’écriture académique. Les moments dédiés à la littérature seront enrichis par des ateliers d’écriture adaptés à différents publics, jeunes et adultes.

Couverture du livre de Samir Kacimi "Le triomphe des imbéciles" (Sindbad, avril 2024)

Le Triomphe des Imbéciles

Samir Kacimi (Sindbad, avril 2024) Traduction par Lofti Nia

Couverture du livre de Coline Houssais "Paris en lettres arabes" (Actes Sud, mai 2024)

Paris en Lettres Arabes

Coline Houssais (Actes Sud, mai 2024)

Couverture du livre de Saber Mansouri "Paris est une dette" (Elyzad, mars 2024)

Paris est une dette

Saber Mansouri (Elyzad, mars 2024)

Couverture du livre de Nadia Hathroubi et Laure Ibrahim "Qui a tué Asmahan?" (Alifbata, septembre 2024)

Qui a tué Asmahan ?

Nadia Hathroubi et Laure Ibrahim (Alifbata, septembre 2024)

Couverture du livre de Karim Kattan "Eden à l'aube" (Elyzad, septembre 2024)

L'eden à l'aube

Karim Kattan (Elyzad, septembre 2024)

Couverture du livre de Stéphanie Dujols "Les espaces sont fragiles" (Actes Sud, paru en avril 2024)

Les espaces sont fragiles

Stéphanie Dujols (Actes Sud, paru en avril 2024)

Désastre de la maison des notables

Amira Ghenim (Philippe Rey, août 2024) Traduction par Souad Labbize

Couverture du livre de Hanan El Cheikh (octobre, 2024)

La danse du paon

Hanan El Cheikh (Sindbad, octobre 2024) Traduction par Khaled Osman

VENDREDI 6 DÉCEMBRE

Autour de son roman Le Triomphe des imbéciles, paru chez Sindbad/Actes Sud (2024) et traduit de l’arabe par Lotfi Nia.

Modération: Coline Houssais, journaliste, traductrice et chercheuse indépendante.

Samir Kacimi est un écrivain algérien. Après des études de droit et une carrière d’avocat et dans la presse, il se consacre à la littérature. Son premier roman, Déclaration de perte (2008), remporte le prix Hachemi Saidani. Son œuvre est traduite en français, dont Un jour idéal pour mourir (Actes Sud, 2020). Kacimi aborde des thèmes politiques et sociaux, avec une perspective critique de la société algérienne contemporaine. Il a remporté plusieurs prix littéraires.

Dialogue entre Karim Kattan et Stéphanie Dujols autour des ouvrages L’Eden à l’aube de Karim Kattan paru chez Elyzad (2024) et Les espaces sont fragiles de Stéphanie Dujols paru chez Actes Sud (2024).

Modération: Faris Lounis, écrivain et journaliste indépendant

Karim Kattan est un écrivain palestinien publiant en français et en anglais. Il est docteur en littérature comparée. Son recueil de nouvelles, Préliminaires pour un verger futur (2017), a été finaliste du Prix Boccace en 2018, et son premier roman, Le Palais des deux collines (2021), a remporté le Prix des Cinq continents de la francophonie en 2021. Kattan explore une littérature hybride, conjuguant oralité, culture classique, réalisme et merveilleux. Ses textes en français figurent dans Le Monde, Libération, Médiapart et diverses revues littéraires, tandis que ses écrits en anglais sont publiés dans The Paris Review et autres périodiques. Son travail a été exposé dans des espaces artistiques renommés, tels que la Biennale de Venise et le Forum de la Berlinale. L’Éden à l’aube est son dernier ouvrage.

Stéphanie Dujols est traductrice de littérature arabe contemporaine et a travaillé comme interprète pour des organisations humanitaires. Depuis une dizaine d’années, elle partage son temps entre Le Caire et la France, après avoir vécu notamment en Palestine, en Jordanie et à Alexandrie. En 2024, elle publie Les Espaces sont fragiles chez Actes Sud, témoignant de son expérience et de son engagement dans le monde arabe.

SAMEDI 7 DÉCEMBRE

De 5 à 12 ans. L’institut Malac propose un atelier afin d’initier les plus jeunes à l’apprentissage de l’alphabet arabe et à la calligraphie (1h).  S’ensuit une lecture bilingue de livres de la collection Sindbad Jeunesse (Actes Sud : Le goût de la tomate, de Christophe Léon et Mon histoire, de Samah Idriss (30mn).

Autour de la bande dessinée Qui a tué Asmahan?, paru chez Alifbata (2024).

Modération: Muriel Maalouf, journaliste culture pour RFI. 

Nadia Hathroubi-Safsaf est une journaliste et romancière franco-tunisienne. Rédactrice en chef du Courrier de l’Atlas, elle explore dans ses essais et romans des thèmes liés à l’immigration, à l’histoire sociale et à la mémoire collective. Ses œuvres incluent Ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants (Zellige, 2012) et Frères de l’ombre (Zellige, 2020). En 2017, elle a reçu le prix Les Voix de la Paix pour son engagement en faveur de la diversité et de l’égalité.

Laure Ibrahim est une illustratrice et dessinatrice libanaise, diplômée de l’Académie libanaise des beaux-arts (Alba). Actuellement en résidence de création au Collège Graphique, en partenariat avec l’InstitutfFrançais du Liban, elle est également co-fondatrice du collectif Mazza, dédié à la promotion des jeunes talents libanais. Son travail, marqué par des couleurs vibrantes et des textures dynamiques, explore les relations humaines et les liens entre les individus et leur environnement.

Mabrouck Rachedi est l’auteur de l’ouvrage Banale flambée dans ma cité  paru chez Actes Sud (2024).

Atelier d’écriture créative (en arabe ou en français): en groupe, les participants échangent autour de mots issus de leur langue maternelle. Chacun tisse ensuite librement son récit en s’imprégnant de ce bagage linguistique, et guidé par les observations de l’auteur.

Mabrouck Rachedi est un écrivain et journaliste français, d’origine algérienne  Il est l’auteur de plusieurs romans et ouvrages abordant les questions d’immigrations, d’identité de conditions sociales des jeunes issus de l’immigration. Il est auteur de plusieurs ouvrages dont, Tous les mots qu’on ne s’est pas dits (Grasset, 2022). Il est également connu pour son travail en tant que journaliste, ayant collaboré avec divers médias.

Rencontre autour de son nouveau roman La Danse du paon, traduit de l’arabe par Khaled Osman Sindbad, Actes Sud (2024).

Modération : Christophe Ayad, jounaliste pour Le Monde et auteur. 

Rencontre en anglais avec traduction consécutive en français.

Hanan El-Cheikh est une écrivaine libanaise née en 1945, connue pour ses romans et nouvelles explorant les tabous culturels et les conflits identitaires au sein du monde arabe. Elle aborde des thèmes comme la sexualité, la guerre, et l’oppression patriarcale dans des œuvres telles que Histoire de Zahra (Actes Sud, 2005) et Femmes de sable et de myrrhe (Actes Sud, 1993). Vivant entre le Liban et Londres, elle traduit également en anglais, notamment pour le théâtre, et a remporté le Prix du roman arabe en 2010 pour Toute une histoire.

De 5 à 12 ans. L’institut Malac propose un atelier d’initiation des plus jeunes à la culture arabe-géographie, histoire et littérature (1h).  S’ensuit une lecture bilingue de livres de la collection Sindbad jeunesse (Actes Sud): Le goût de la tomate, de Christophe Léon et Mon histoire, de Samah Idriss (30mn).

Dialogue entre Coline Houssais et Saber Mansouri autour des ouvrages Paris en lettres arabes de Coline Houssais paru chez Actes Sud (2024), et Paris est une dette de Saber Mansouri paru chez Elyzad (2024).

Modération: Youness Bousenna, journaliste et auteur du livre « Les Présences Imparfaites » (Rivages, 2024).

Coline Houssais, journaliste, traductrice et chercheuse indépendante. Spécialisée dans l’histoire culturelle de l’immigration arabe en Europe et les musiques du monde arabe, elle a participé au programme de résidence de la Fondation Camargo en 2020 pour un projet sur les archives sonores kabyles. Fondatrice de l’agence Ustaza, elle est l’autrice de Musiques du Monde Arabe, une anthologie en 100 artistes (Le Mot Et Le Reste, 2020) et collabore régulièrement avec des médias et revues spécialisées.

Saber Mansouri, écrivain et essayiste tunisien. Docteur en histoire ancienne, il est auteur de nombreux essais et romans, il a exploré des thèmes variés, de la démocratie athénienne à la critique des évolutions politiques du monde arabe. Ses œuvres incluent Un printemps sans le peuple (Passés composés, 2022) et le roman Je suis né huit fois (Seuil, 2013), qui lui a valu le Comar d’Or.

Autour de son roman Le désastre dans la maison des notables, paru chez Philippe Rey/Barzakh (2024), et traduit de l’arabe par Souad Labbize.

Modération: Coline Houssais, journaliste, traductrice et chercheuse indépendante.

Amira Ghenim est une écrivaine et universitaire tunisienne. Agrégée d’arabe et titulaire d’un doctorat en linguistique, elle enseigne à l’université de Sousse. Autrice de plusieurs romans et essais, elle est lauréate du Prix de la littérature arabe 2024, créé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe et du Prix Comar d’Or en 2021.

Programmation Satellite

En amont du festival Adab, l’iReMMO vous propose d’autres événements en collaboration avec nos partenaires. 

JEUDI 5 DÉCEMBRE

Rencontre à la Médiathèque Hélène Berr, 70 rue de Picpus, Paris 12e).
Présentation de l’ouvrage « L’Éden à l’aube » de Karim Kattan.
Modération: Clémence Werner

En partenariat avec

Organisé dans le cadre du projet Archipelagos et en partenariat avec L’École de la librairie et l’Agence régionale du livre Provence-Alpes-Côte d’Azur, le webinaire s’adresse aux libraires et aborde différents enjeux forts pour la librairie indépendante.

VENDREDI 6 DÉCEMBRE

Dialogue entre Marianne Babut, traductrice, et Simona Gabrieli, fondatrice de la maison d’édition Alifbata.

Modération: Chirine El Messiri, consultante en coopération culturelle.

Traduire une bande dessinée de l’arabe vers le français est une décision risquée pour l’éditeur qui doit évaluer un lectorat peut-être limité, et un sujet pas immédiatement vendeur, aidé en cela par le libraire. C’est un défi pour le traducteur car la langue utilisée peut être proche du langage parlé, généralement abondante en raccourcis, jeux de mots, onomatopées ou allusions à des faits culturels non traduisibles. Le séminaire vise à préciser les difficultés et les pièges d’une telle entreprise.

Ce séminaire est organisé dans le cadre du projet Archipelagos, par le programme Europe Créative de l’Union européenne, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et La Sofia,  en marge du festival Adab et s’adresse aux traducteurs, éditeurs et libraires. Il fait suite au webinaire sur les littératures arabes organisé jeudi 5 décembre de 15h à 16h par l’Ecole de la Librairie, sous la direction de Xavier Luffin.

Adab est organisé en partenariat avec

Comment se rendre au festival

PROJETS EUROPÉENS

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FESTIVALS LITTÉRAIRES

FESTIVALS LITTÉRAIRES

Maghreb-Orient des livres 2019

Vendredi 8, samedi 9, dimanche 10 février 2019
Salons de l’Hôtel de ville de Paris
La deuxième édition du Maghreb-Orient des livres a rassemblé plus de 145 écrivain·e·s de France, du Maghreb et du Moyen-Orient, qui ont été à la rencontre du public durant trois jours, à l’occasion d’entretiens, dédicaces, tables rondes, cafés littéraires, hommages…

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Lettre d’information de l’iReMMO