Nadji Safir

portrait de Nadji Safir

Sociologue et consultant international spécialiste du Maghreb. Il a occupé en Algérie, de 1968 à 1994, des fonctions de chercheur et d’enseignant dans diverses institutions, notamment à l’Institut de sociologie de l’Université d’Alger, ainsi que celles de Chef de département, successivement, à la Présidence de la République puis à l’Institut national des études de stratégie globale. De 1994 à 2007, il a été consultant pour diverses organisations internationales, avant de rejoindre la Banque africaine de développement, comme socio-économiste et où il a achevé sa carrière comme Représentant-résident de la Banque à Madagascar. Auteur de nombreuses publications en Algérie et à l’étranger, il est actuellement consultant international. Il a édité, avec Xavier Richet l’ouvrage Le Maghreb à l’épreuve de la mondialisation (Bibliothèque de l’iReMMO, 2016).

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Le « déclassement » de la Syrie sur le dossier Palestinien et la nouvelle ambition diplomatique jordanienne

Sébastien Laroze Barrit, 1er février 2012
Alors que la Ligue arabe a décidé d’interrompre la mission de ses observateurs en Syrie, la situation dans le pays reste dans l’impasse. Le 6 janvier 2012, Damas a été une nouvelle fois le théâtre d’un attentat imputé par le régime à l’opposition. Aussi, celui-ci a promis de punir d’une « main de fer » les auteurs de l’attaque. Face à ces derniers évènements, la « solution arabe » a fait l’objet d’un scepticisme de plus en plus affiché. Celui-ci était partagé non seulement par l’opposition, qui avait manifesté le 6 janvier pour « l’internationalisation » du conflit, mais aussi par la communauté internationale qui, à l’image d’Alain Juppé, avait jugé que la Ligue n’était pas « en mesure de faire son travail correctement » . 

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Lettre d’information de l’iReMMO