Lundi 2 décembre 2024 | 12h30-14h
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Henry Laurens, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d’Histoire contemporaine du monde arabe, il avait auparavant été maître de conférences à l’Université de la Sorbonne (Paris IV) et professeur des Universités à l’Inalco. Il a reçu le Prix Joseph du Theil de l’Académie des Sciences morales et politiques, ainsi que le Prix de l’amitié franco-arabe de l’Association de solidarité franco-arabe. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de référence, dont les 5 tomes La question de Palestine (Fayard, 1999/2002/2007/2011/2015), les 3 tomes Orientales (CNRS, 2004), Paix et guerre au Moyen-Orient: l’Orient arabe et le monde de 1945 à nos jours (Armand Colin, 2005) et L’Orient arabe, arabisme et islamisme de 1798 à 1945 (Armand Colin, 1993, nouv. éd 2015). Son dernier ouvrage est Question juive, problème arabe (1798-2001), (Fayard, 2024).
Modération: François Ceccaldi, docteur en Études politiques de l’EHESS, chercheur associé à la Chaire d’Histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France. Président du CCMO (Cercle des chercheurs sur le Moyen-Orient), ATER en science politique à l’université Sorbonne-Paris-Nord et chargé d’enseignements à Sciences Po Paris. Il a contribué à l’ouvrage avec le chapitre « Israël et l’OLP (1967-1993), l’impossible dialogue ? »
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En 1999 paraissait le premier tome de La question de Palestine, consacré à la genèse de cette histoire. Ce volume fut suivi de quatre autres, abordant les enjeux du mandat britannique, les premières années d’Israël, l’apogée du conflit israélo-arabe et les tentatives de paix. Henry Laurens propose une synthèse magistrale de cette ouvre de référence, retraçant minutieusement les étapes de ce qui deviendra le conflit israélo-palestinien, de l’invention de l’État d’Israël à la montée du nationalisme arabe en passant par la diplomatie internationale et les guerres entre États.
Analysant deux siècles d’histoire, l’historien y expose les conflits, ouverts ou latents, les violences, mais aussi les initiatives de paix dans le Proche et Moyen-Orient et, plus généralement, dans le monde entier. Au fil des séquences historiques, se profilent peu à peu deux logiques qui s’opposent: la diplomatie et la situation sur le terrain.
