Mercredi 8 mars 2023 | 18h30-20h30
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Chloé Berger, docteure en sciences politiques et relations internationales de l’Université de Panthéon-Assas (Paris II). Elle a passé 15 ans au Moyen-Orient, principalement en Syrie et en Egypte où elle a travaillé pour des institutions publiques et privées. Elle a travaillé de 2017 à 2022 au Collège de Défense de l’OTAN à Rome, où ses fonctions d’enseignement et de recherche concernait les questions « Sud ». Chercheuse associée à l’Observatoire stratégique de la Méditerranée et du Moyen-Orient (OS2MO), elle a dirigé ce numéro de Confluences Méditerranée et est l’autrice des articles « La gestion de crise en Méditerranée. Des approches à géométrie variable » et « Les États du Golfe: nouveaux acteurs de la stabilisation du Sud? »
Adlene Mohammedi, docteur en géopolitique (Université Paris 1). Sa thèse porte sur la politique arabe de la Russie post-soviétique. Il est actuellement le directeur scientifique du centre de recherche stratégique Aesma et il enseigne la géopolitique à l’Université Paris 3. Il est l’auteur de l’article « La Russie en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, une percée guidée par les circonstances« .
Rachid Chaker, docteur en sciences politiques, enseignant-chercheur à l’École navale et chercheur associé au Centre Thucydide. Il est l’auteur de l’article « L’ONU sur le territoire moyen-oriental : ambitions et limites« .
Modération : Joan Deas, directrice exécutive de l’iReMMO.
En moins d’une décennie, la Méditerranée est redevenue un espace de confrontation géostratégique, entre grandes puissances et promoteurs d’un ordre multipolaire, dont les pôles restent à définir. Affecté par des crises multiformes, cet espace, stratégique à de nombreux égards, n’a cessé de se transformer depuis la fin de la guerre froide. La nature « crisogène » de la région en fait un véritable laboratoire d’innovation et d’expérimentation des instruments de gestion de crise et des approches de stabilisation. Le pluralisme des initiatives y est tout autant source de convergences, conduisant à l’établissement de nouvelles relations d’alliance et de partenariat entre les deux rives de la Méditerranée, que de frustrations et de rivalités.
Ont contribué au numéro : Chloé Berger, Luis Martinez, Saïd Haddad, Umberto Profazio, Gwennola Colléter, Éric Kalajzic, Rachid Chaker, Amin Tarzi, Daniel Fiott, Irene Martinez, Adlene Mohammedi, Jean Marcou, Pierre Naccache, Dominique Vidal, Lev Grindberg, Jean-Paul Chagnollaud, Odon Lafontaine, La rédaction de Confluences Méditerranée.
