L’Irak sous tension: une stabilité précaire dans un Moyen-Orient en tourmente

Mercredi 25 septembre 2024 | 12h30-14h

Adel Bakawan, sociologue, fondateur et actuel directeur du Centre français de recherche sur l’Irak (CFRI). Chercheur associé au Programme Turquie et Moyen-Orient de l’Ifri ainsi qu’au Carep Paris, il est également chargé de cours de sociologie à l’Université d’Évry.

Modération: Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

Tournants au Moyen-Orient [Dans les revues]

Mercredi 20 mars 2024 | 18h30-20h30

Adel Bakawan, directeur du Centre français de recherche sur l’Irak (CFRI), Barah Mikaïl (en ligne), professeur associé à l’Université Saint Louis – Campus de Madrid, Kevan Gafaïti, doctorant et chercheur associé au Centre Thucydide de l’Université Paris Panthéon-Assas, Hicham Mourad (en ligne), enseignant à l’université du Caire et directeur du master de relations internationales à l’université française d’Égypte (UFE). Hicham Mourad (en ligne), docteur en relations internationales de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il enseigne à l’université du Caire et dirige le master de relations internationales à l’université française d’Égypte (UFE).
Modération: Nadia Enesco, responsable pédagogique de l’iReMMO.

Adel Bakawan

Adel Bakawan

Fondateur et actuel directeur du Centre français de Recherche sur l’Irak (CFRI), le Dr Adel Bakawan est un sociologue franco-irakien particulièrement actif au sein des institutions de recherche spécialisées sur le Moyen-Orient. Directeur du département recherche de l’iReMMO en 2020-2021, ainsi que du Centre de sociologie de l’Irak de l’Université de Soran (Irak) de 2017 à 2021, il est chercheur associé au Programme Turquie et Moyen-Orient de l’IFRI ainsi qu’au CAREP Paris. En 2010, il soutient sa thèse sur la mouvance islamiste au Kurdistan Irakien puis devient chercheur associé à l’École des Hautes études en sciences sociales (EHESS) ). Il est également chargé de cours de sociologie à l’Université d’Évry depuis 2011. Resté attaché à sa terre natale où il se rend régulièrement, il porte une attention toute particulière aux problématiques du pays dans le domaine des sciences humaines et sociales et de la géopolitique. Il se spécialise sur les questions kurdes, de l’islamisme, du djihadisme, le terrorisme, le nationalisme et la milicisation du Proche-Orient.

Irak : quel État pour sortir de la guerre civile ?

Homme âgé irakien avec la fummée noire d'une explosion derrière lui

Mercredi 5 janvier 2022 – 18h30-20h30
Rencontre avec Adel Bakawan, directeur du Centre français de recherche sur l’Irak (CFRI) et Arthur Quesnay, docteur en science politique à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, spécialiste de l’Irak et de la Syrie. Modération : Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.
En raison du contexte sanitaire actuel, cette rencontre se déroulera intégralement en ligne sur Zoom.

La gestion dramatique du Covid-19 en Irak par Adel Bakawan, directeur du département de recherche à l’iReMMO

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Quatrième série en partenariat avec l’iReMMO, l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient sur la pandémie de Covid-19 dans les pays de la zone MENA. Dans ce premier épisode, Adel Bakawan, Directeur du département recherche de l’iReMMO analyse la gestion dramatique de la Covid-19 en Irak due au déficit d’infrastructures sanitaires, au manque de contrôle de ses frontières et à la culture sociale autour du port du masque.

L’Arabie saoudite en Irak : de l’idéologie au pragmatisme 2003-2021

Pictogramme éditorial

La volonté d’un retour en force de l’Arabie saoudite en Irak est désormais un fait constatable. Dans ce Moyen-Orient en large partie dominé par les puissances régionales non arabes (Iran et Turquie), tous les signaux venant de Riyad laissent apparaître, notamment depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, l’envie d’un apaisement, la recherche d’un équilibre, le désir d’un partenariat dans la gestion du Moyen-Orient.

Irak, un destin tragique [DANS LES REVUES]

Vendredi 23 avril 2021
En raison de la situation sanitaire actuelle, l’iReMMO organisera toutes ses rencontres « Controverses » et « Midis » en ligne, à tarif libre.
Rencontre avec Myriam Benraad, politologue spécialiste du Moyen-Orient, professeure associée en relations internationales à l’Institut libre d’étude des relations internationales (Ileri), Adel Bakawan, responsable de la recherche à l’iReMMO. Il est également directeur du Centre de sociologie de l’Irak, Jean Marcou, professeur des universités, directeur des relations internationales à l’Institut d’études politiques de Grenoble, Myriam Yakoubi, maîtresse de conférences en civilisation britannique à l’Université Toulouse Jean-Jaurès et membre du laboratoire CAS (EA 801).
Modération : Pierre Blanc, rédacteur en chef de Confluences Méditerranée.

Algérie, Irak, Liban : la révolution continue ? [EN LIGNE]

Samedi 29 mai 2021 – 11h30-17h30

Dans le cadre du cycle 2021 de l’Université populaire « Révolutions et contre-révolutions en Méditerranée et au Moyen-Orient (2011-2021) ».

La contestation en Irak : l’impossible révolution ?, Adel Bakawan, directeur du département recherche de l’iReMMO et du Centre de sociologie de l’Irak (Université de Soran en Irak), Liban : un Etat effondré face à une société debout, Zahra Bazzi, responsable de programmes à l’Arab NGO Network for Development (ANND), Le Hirak algérien : vers une réforme radicalede la gouvernance du pays ?, Farida Souiah, docteure en science politique (Sciences Po Paris), chercheuse associée à l’iReMMO et au Lames (CNRS, Aix-Marseille Université).

École d’hiver 2021

Du lundi 15 au vendredi 19 février 2021, de 9h à 13h15.
Le Monde arabe et le Moyen-Orient à l’heure des révolutions  et des contre-révolutions (2010-2021).
En 2010, s’est ouvert un nouveau cycle révolutionnaire en Tunisie comme un précédent s’était déjà initié en 1952 en Egypte. Cette école d’hiver propose de revenir sur cette décennie écoulée pour expliquer ce qui s’est passé et pour conjecturer ce qui peut advenir. Nous ferons cela en remontant plus loin dans l’histoire et en descendant au cœur des sociétés et des économies de la région.

L’Irak pris en étau entre les États-Unis et l’Iran

Mercredi 5 février 2020
Rencontre avec Adel Bakawan, directeur du Centre de sociologie de l’Irak (Université de Soran en Irak). Il a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels Sociologie des mouvements sociaux au Kurdistan (Gazalnous, 2015 – Irak) et L’Irak de Fayçal à Talabani (Ranj, 2006).
Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO, consultante, spécialiste du Moyen-Orient et chargée de cours à Sciences Po. Elle a occupé les fonctions d’analyste Proche-Orient au Secrétariat général de la défense nationale puis responsable du bureau monde arabe et persan à la Délégation aux affaires stratégiques au ministère de la défense.
Modération: Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l’Ifri.

Les Kurdes à la recherche d’un État

Jeudi 23 mai 2019
Rencontre avec Adel Bakawan, directeur du Centre de sociologie de l’Irak (Université de Soran en Irak) et chercheur associé au Programme Turquie et Moyen-Orient de l’Institut français des relations internationales ainsi qu’au Centre d’analyse et d’intervention sociologiques. Il est également membre de l’iReMMO et chargé de cours à l’Université d’Evry depuis 2011.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Les conditions du « rêve irakien »

Pictogramme éditorial

En 2021, l’Irak en tant qu’État aura 100 ans ! Et pourtant, comme en 1921, il souffre encore de l’incapacité à intégrer ses Kurdes, ses sunnites, ses chiites, ses chrétiens et ses autres communautés dans une « irakicité inclusive ». Depuis la proclamation de la victoire sur l’organisation de l’État islamique à la fin de l’année 2017, est exposé sur le devant de la scène un discours sur la construction d’un « nationalisme irakien » qui pourrait engager le pays dans la fabrication d’une « nation » irakienne et qui prendrait l’« irakicité » comme son unique « référentiel », la « reconnaissance » des différentes communautés comme son « principe régulateur ». Les producteurs de ce discours se trouvent à la fois à l’échelle nationale (à commencer par le Premier ministre – chiite – Adel Abdel Mahdi et le président de la République – kurde – Barham Salih), régionale (l’Iran et la Turquie, notamment) et internationale (États-Unis, Europe…)

Moyen-Orient : regards croisés sur une région sous tensions

12 mars 2019
Pôle juridique et judiciaire
Place Pey-Berland, Bordeaux
5 tables rondes :
Des élections, et après ?
Quand la région bascule dans la guerre
Ingérences et jeux des puissances régionales
Questions nationales et conflits territoriaux
Des ressources naturelles qui divisent

Les frontières [Jeudi de l’Harmattan]

Jeudi 21 février 2019
À l’iReMMO
7 rue des Carmes, 75005 Paris
« Les Jeudis de l’Harmattan 2019 » ont pour thème les problématiques des frontières. Cette première séance est axée sur la géopolitique des frontières.

Après le référendum, quel avenir pour le Kurdistan post-Barzani ?

Mardi 5 décembre 2017
Rencontre avec Adel Bakawan, sociologue. Directeur Général du Kurdistan Centre for Sociology (KCS), Soran University, Olivier Piot, journaliste et grand reporter, Olivier Grojean, maître de conférences en science politique à l’université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, spécialiste de la question kurde.
Modération : Marie-France Chatin, journaliste à RFI.

Terrorisme(s)

N°102 – Automne 2017
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud
Un des paradoxes majeurs du terrorisme réside dans l’écart abyssal existant entre les logiques de des modalités d’action, toujours à peu près les mêmes à travers le temps et l’espace, et ses racines sociologiques multiples et changeantes selon les séquences historiques dans lesquelles il fait irruption.  L’acte terroriste s’inscrit toujours dans une logique spécifique qui n’est jamais irrationnelle même si elle peut apparaître comme telle. Il instrumentalise des victimes innocentes pour faire pression sur un adversaire qui est en fait la véritable cible dans une situation conflictuelle où les auteurs se trouent engagés. Tout se passe comme si la relation à deux (terroriste et victime) se métamorphosait en un « triangle terroriste-victime-cible »