Syrie: comment reconstruire?
Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO
La guerre en Syrie a tué quelques 500 000 personnes et vidé le pays d’un tiers de sa population. Déjà en ruines, une partie de la Syrie a été frappée le 6 février dernier par un terrible tremblement de terre, ajoutant le désespoir à la désespérance. Quant à Bachar el-Assad, il demeure au pouvoir, réélu sans surprise à la présidence syrienne pour la quatrième fois consécutive en 2021. Dès lors, comment envisager une reconstruction politique, économique et sociale en Syrie? Quel avenir pour la région d’Idleb? Bachar el-Assad va-t-il revenir dans le jeu régional? Quels sont les calculs stratégiques du régime syrien?
L’urgence humanitaire pourrait-elle redonner de l’air et de l’entregent au boucher de Damas, Bachar-Al-Assad?
Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO
Plus de 25000 personnes sont décédées dans le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie lundi. Le régime de Damas, sous le coup de sanctions internationales depuis 2011, a pressé la communauté internationale de lui venir en aide. Cette catastrophe permettra-t-elle à Assad de sortir de son isolement?
Que faire pour les réfugiés syriens ?
5 novembre 2015
Rencontre avec : Dr Kamel Mohanna, pédiatre et professeur à l’Université Libanaise. ll préside l’ONG médico-sociale et non-confessionnelle Amel, créée en 1979, qui intervient à travers 24 centres et 6 cliniques mobiles, au Liban. Il est aussi Coordinateur général des réseaux libanais et arabe des ONGs. Dans les années 1970, son engagement humanitaire s’est illustré au Dhofar ainsi qu’au sein des camps palestiniens. Depuis, il poursuit son action en faveur des populations les plus vulnérables, notamment au Liban.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.
La France et l’opposition syrienne
Étrange et macabre arithmétique : les 108 morts de Houla semblent sortir la communauté internationale de sa torpeur alors qu’ils s’ajoutent à une série déjà tragique de milliers de personnes assassinées par le régime syrien, plus de 13 000 depuis le début de la révolte. On peut penser qu’il s’agit d’un tournant, peut-être décisif, dans cette guerre contre les civils, avant qu’elle ne bascule dans une guerre civile.