La Syrie entre normalisation diplomatique et justice pénale internationale

Un manifestant tient dans ses mains un portrait du dictateur syrien, Bachar al-Assad

Vendredi 27 septembre2024 | 14h30-18h30

Table Ronde 1: La lutte contre l’impunité en Syrie. La justice internationale à l’épreuve, Clémence Bectarte, avocate au Barreau de Paris, Robert Petit, chef Mécanisme international, impartial et indépendant pour la Syrie (IIIM). Modération: Leïla Bourguïba, conseillère juridique en justice pénale internationale et droit international humanitaire. Table Ronde 2: Où en est la Syrie d’Assad? Situation politique et économique et la volonté de normalisation du régime, Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne, Joseph Daher (en ligne), professeur invité à l’Institut universitaire européen (IUE) de Florence. Modération: Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

Cisjordanie: les Palestiniens dénoncent une situation d’apartheid

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19 février 2024

Intervention de Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

Alors que les audiences s’ouvrent à la Cour internationale de justice pour faire un état des lieux de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens, la violences des colons et des soldats israéliens envers les Palestiniens ne cessent d’augmenter. Le processus de colonisation continue de s’accélérer tandis que dans un même temps des pays européens retirent leur financements à l’UNRWA, aggravant encore la situation de millions de Palestiniens.

La France doit être leader sur la reconnaissance de la Palestine [Tribune]

Monsieur le président de la République. L’Assemblée générale des Nations unies va se prononcer jeudi sur un projet de résolution permettant à la Palestine d’obtenir le statut d’Etat observateur. En choisissant cette option, les Palestiniens ne refusent pas la reprise des négociations que vous appelez de vos vœux. Alors qu’ils ont prouvé depuis dix-huit ans qu’ils veulent négocier et qu’ils sont prêts à recommencer vite, ils souhaitent avant tout s’abstraire des conditions du processus d’Oslo, qui ont surtout permis à Israël de renforcer son emprise sur le territoire de leur futur Etat. Il s’agit certes de négocier mais cette fois dans le cadre des principes du droit international. Leur reconnaissance en tant qu’Etat par l’ONU leur permettra de replacer le droit international au centre des discussions. Sans ce préalable, les négociations qui reprendraient auront le même destin que les précédentes : le renforcement de la position d’Israël, puissance militaire occupante au détriment de la population de Cisjordanie (dont Jérusalem-Est) et de Gaza, et surtout une menace pour la paix comme le prouvent les tragiques événements actuels.