S5 : Syrie : Faut-il soutenir le nouveau régime ?

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18 décembre 2024

Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

10 jours après la chute du régime de Bachar Al-Assad, comment juger les premiers pas des nouveaux maitres de la Syrie ? Peut-on déjà se faire une idée des réelles intentions des islamistes et de leur chef, Al-Joulani, qui a abandonné son nom de combattant et qu’il faut désormais appeler Ahmed Al Charaa. Faut-il tendre la main au nouveau pouvoir syrien malgré son passé et son idéologie, et jusqu’où faut-il le faire ?

Israël frappe l’Iran: Le monde craint la réplique

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2 avril 2024

Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

Quelles conséquences après les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas ? Où en est l’Iran sur son objectif d’obtenir l’arme nucléaire ? Les récentes lignes rouges franchies par Israël peuvent-elles changer le cours de la guerre contre le Hamas?

Liban : la guerre de 1975-1990 dans le rétroviseur

N°112 – Printemps 2020
Dossier dirigé par Roula Abi Habib Khoury et Dima de Clerck.
Il aura suffi de l’annonce par le gouvernement d’une taxe sur l’application de messagerie WhatsApp pour qu’éclate un mouvement de contestation populaire inédit dans l’histoire du Liban contemporain. En ce 17 octobre 2019, trente années après l’accord de Taëf, censé mettre un terme à la Guerre du Liban et permettre au pays exsangue de renaître de ses cendres, une limite est franchie. Il va sans dire que ce ras-le-bol cache un mal plus profond. Celui-ci prend racine dans les graves dysfonctionnements qui sévissent depuis la fin des hostilités armées en 1990 et l’installation de la tutelle syrienne. La fin de cette dernière, suite à l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005, laisse la place à une crise de pouvoir et à une paralysie politique nées des rivalités inter et intra-communautaires sur fond de corruption généralisée et institutionnalisée (y compris au sein du pouvoir judiciaire), de clientélisme et d’impunité qui ont marqué les années 1992-2005.

 

Proche-Orient : histoire secrète d’un succès diplomatique français

Lundi 14 janvier 2019
Rencontre avec Hervé de Charette, ancien ministre, en particulier des Affaires étrangères de 1995 à 1997. Il a également été ministre délégué à la fonction publique et au plan (1986-1988) et ministre du logement (1993-1995). Maître des requêtes au Conseil d’État, il a aussi été maire de Saint-Florent-le-Vieil de 1989 à 2014, et député de Maine-et-Loire entre 1988 et 2012.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Syrie : aux origines de la guerre

Mardi 27 juin 2017
Rencontre avec  Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po (Paris), après avoir enseigné à Columbia (New York) et Georgetown (Washington). Il a également été membre de plusieurs cabinets ministériels. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Histoire de Gaza (2012), Je vous écris d’Alep (Denoël, 2013), Les Arabes, leur destin et le nôtre (La Découverte, 2015), prix Augustin-Thierry 2015 des Rendez-vous de l’Histoire de Blois. Ses travaux sur le monde arabo-musulman ont été publiés dans une douzaine de langues.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Eau et pouvoirs en méditerranée

N° 58 Eté 2006
Dossier dirigé par Pierre Blanc
Dans le contexte de la guerre froide, la Méditerranée a été décrite comme un arc de crises. Force est de reconnaître que cette expression ne serait pas déplacée pour évoquer les problèmes d’approvisionnement en eau auxquels les pays méditerranéens font face aujourd’hui.

Rencontre sur la Syrie

30 juin 2015
Rencontre avec : Anis Nacrour, diplomate français, il est actuellement le chef de la délégation de l’Union européenne en Syrie.
Modération : Jean-Pierre Perrin, grand reporter à Libération et auteur de La Mort est ma servante : lettre à un ami assassiné (Syrie 2005-2013), Fayard, 2013.

La Syrie et nous

Lundi 13 avril 2015
Rencontre avec : Farouk Mardam-Bey, historien et éditeur, directeur des éditions Sindbad.
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.

Affamer la population, la nouvelle stratégie de Bachar al-Assad [Tribune]

Alors que la communauté internationale reste suspendue à la date de la conférence de Genève, un drame humanitaire d’une rare ampleur menace les populations syriennes. De Yarmouk, vaste camp palestinien au Sud de Damas, de Mouadamiya, banlieue de la capitale et de la Ghouta du centre historique de Homs, les mêmes échos et images parviennent – rarement – vers l’extérieur : des corps de femmes, d’enfants et d’hommes décharnés qui rappellent les famines africaines des années 80 ou encore, ces corps sortant des ghettos de la Seconde Guerre mondiale. La communauté internationale crie-t-elle au scandale ? Exige-t-elle une réaction ? Non, le silence se fait lourd. Ces famines à répétition sont-elles le fait de la désorganisation des circuits économiques, résultant de la guerre civile ? Non. Elles appartiennent à un ensemble de dispositifs de répression utilisés de longue date par le régime, autre versant de ses moyens de répression.

Les Chrétiens d’Orient

Mardi 17 septembre 2013 – Autour des livres/Controverses
Rencontre avec : Carole Dagher, journaliste de carrière, juriste de formation, analyste politique, auteur d’ouvrages politiques sur le Liban et le Moyen-Orient et de romans historiques, Antoine Fleyfel, maître de conférences à l’Université catholique de Lille, Docteur en philosophie (Paris 1) et en théologie (Strasbourg), et responsable des relations académiques à l’Œuvre d’Orient. 
Il anime, par ailleurs un cours annuel à l’iReMMO, sur le thème « Les chrétiens d’Orient, histoire, présent et avenir ».

Pour le peuple syrien

En quelques jours, les attentats sanglants en Turquie et les raids israéliens sur la Syrie sont venus rappeler l’extrême gravité de la tragédie syrienne et les risques de déstabilisation régionale qu’elle comporte. Comme pour ajouter à la confusion, Mme Del Ponte, la magistrate internationale et membre d’une commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, s’est permise, sans preuves, d’accuser l’opposition d’avoir utilisé des armes chimiques. Venant ainsi mêler sa voix – aussitôt désavouée par l’ONU – à toutes celles qui cherchent à nier la réalité d’une situation dans laquelle un régime est entré en guerre contre son propre peuple. On a, en effet, prétendu bien des choses : que les heurts entre les manifestants et les forces de l’ordre étaient le fait d’éléments infiltrés venus de l’étranger, que l’Observatoire syrien des droits de l’homme publiait systématiquement des informations erronées, que l’opposition était inspirée et instrumentalisée par des Etats hostiles à la Syrie ou qu’elle ne relevait que de la mouvance fondamentaliste sunnite encline aux postures jihadistes et aux alliances avec Al-Qaeda.

La France et l’opposition syrienne

Étrange et macabre arithmétique : les 108 morts de Houla semblent sortir la communauté internationale de sa torpeur alors qu’ils s’ajoutent à une série déjà tragique de milliers de personnes assassinées par le régime syrien, plus de 13 000 depuis le début de la révolte. On peut penser qu’il s’agit d’un tournant, peut-être décisif, dans cette guerre contre les civils, avant qu’elle ne bascule dans une guerre civile.