Violences en Cisjordanie: «Depuis sa nomination, le gouvernement israélien de Nétanyahou a choisi d’appliquer une ligne dure»

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Intervention de Dominique Vidal, historien et journaliste

Le 26 et 27 janvier, ont été tués lors d’opérations israéliennes en Cisjordanie et à Gaza dix Palestiniens. L’une de ces dernières opérations a été présentée comme une réponse à des frappes du Hamas. Il s’agit de la séquence la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la flambée de violence d’août 2022 entre l’armée israélienne et le Jihad islamique à Gaza, pendant laquelle 49 Palestiniens ont péri en août 2022.

Israël: la dérive à l’extrême droite

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Entretien avec Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

La visite du ministre nationaliste israélien Itamar Ben Gvir sur l’esplanade des mosquées mardi 3 janvier n’a, 24h plus tard, provoqué aucune réaction violente. Mais le quotidien israélien Haaretz prévient: ce type d’incident tend à encourager des loups solitaires palestiniens à mener des attaques.

L’hubris, la puissance et la faiblesse

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Jusqu’au bout, malgré tous les appels au cessez-le-feu, Benyamin Netanyahou aura semé la mort et la destruction dans la bande de Gaza. Il voulait non seulement détruire jusqu’au dernier lanceur de roquettes du Hamas et du Djihad islamique, mais surtout terroriser deux millions de Palestiniens – et au-delà les cinq autres millions qui vivent en Cisjordanie et en Israël. Comme toujours, le chef du Likoud préfère tuer que discuter.

Les Israéliens vont-ils réélire un « voyou » ?

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« Pour que le sionisme réussisse, confiait Benito Mussolini en 1935, il vous faut un État juif, avec un drapeau juif et une langue juive. La personne qui comprend vraiment cela, c’est votre fasciste, Jabotinsky ». Scissionniste, ce dernier avait créé dix ans plus tôt le « sionisme révisionniste », opposé à David Ben Gourion : il voulait s’emparer par la force de toute la Palestine pour créer un État juif des deux côtés du Jourdain. Ce programme ne semblait pourtant pas assez radical à une petite aile du mouvement, qui prit le nom de « birionim » : « voyous », en hébreu. Ceux-ci saluèrent même l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler. L’un de ces birionim s’appelait Benzion Netanyahou, le père de Benyamin.