Israël et le nucléaire iranien: La diplomatie avant qu’il ne soit vraiment trop tard

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Depuis plusieurs mois, la révolte des femmes et des jeunes Iraniens a confirmé à la fois les dynamiques d’une société iranienne résolument ouverte aux idéaux universels de liberté et la paralysie et la violence du gouvernement conservateur de Téhéran, incapable de répondre aux besoins et aux attentes légitimes de la population. Les gouvernements des pays démocratiques et l’Union européenne ont condamné sans ambiguïté ces atteintes intolérables aux droits de l’Homme.

L’accord sur le nucléaire iranien peut-il être sauvé?

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À l’heure où ces lignes sont écrites, rien n’a encore été signé à Vienne entre l’Iran et ses partenaires pour ressusciter « le Plan d’action global commun » (JCPOA, selon son acronyme anglais) c’est-à-dire l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 avec l’Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie. Accord dont les États-Unis se sont retirés en 2018. Mais les signes en provenance ces derniers jours de Téhéran comme de Washington semblent indiquer que, malgré une défiance réciproque persistante, un accord serait proche dans la capitale autrichienne où les négociations sont en cours depuis avril 2021.