Gaza, Cisjordanie: une toile carcérale sans fin
[REPORT] Jeudi 31 octobre 2024 | 12h30-14h
Rencontre initialement prévue le 17 octobre et reportée pour des raisons indépendantes de notre volonté
Stéphanie Latte Abdallah, historienne et politiste française, spécialisée sur le Moyen-Orient et les sociétés arabes. Directrice de recherche au CNRS, elle est rattachée au Centre d’études en sciences sociales du religieux (CéSor) de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Modération: Souad El Khoudar, titulaire d’un Master en Politiques européennes et coopération Euro-méditerranéenne, elle travaille pour différentes organisations internationales comme l’Unesco ou Ensemble contre la peine de mort.
Trêve à Gaza: « Tout ce qui peut épargner la vie des civils est bien »
Intervention de Joan Deas, directrice exécutive de l’iReMMO
Une trêve de quatre jours entre Israël et le Hamas est entrée en vigueur ce matin à Gaza. Elle est censée permettre la libération de 50 otages israéliens contre la remise en liberté de 150 détenus palestiniens. Que peut-on espérer de cette trêve, doit-on redouter sa fragilité, quel avenir pour la paix dans cette région?
Emmanuel Macron doit défendre Salah Hamouri
Couper la poire en deux : c’est ce qu’a fait, ce mardi, la Cour de Jérusalem…Elle a annulé les six mois de détention administrative infligés par le ministre israélien de La Défense Avigdor Lieberman au Franco-Palestinien Salah Hamouri. Mais elle « réactive » – du jamais vu ! – le reliquat de trois mois qui lui restaient à purger lors de sa libération, en décembre 2011, dans le cadre de l’échange d’un millier de prisonniers palestiniens contre le soldat franco-israélien Gilad Shalit.
Palestine : 20 ans après
N° 86 Été 2013
Dossier dirigé par Pierre Blanc
La question de la Palestine est de retour dans l’agenda politique américain. Il s’effectue vingt ans après la signature des accords d’Oslo qui, pour la première fois depuis la guerre des Six jours, avaient semblé ouvrir des perspectives de règlement dans un conflit si central pour les relations internationales. L’entrée dans le processus de paix avait d’abord permis une reconnaissance mutuelle des deux protagonistes ; puis deux ans après, l’accord d’Oslo II avait mis en place un modus vivendi intérimaire dans la perspective d’un règlement définitif qui devait échoir en 1999. Deux décennies après, on attend toujours la suite. Les deux protagonistes de l’accord sont décédés, l’un assassiné par un extrémiste sioniste, l’autre mort dans des conditions qui demeurent encore à clarifier.