Sanctions : l’Iran au pied du mur

Mercredi 23 mai 2018
Entretien avec Thierry Coville, chercheur à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), il est professeur à Novancia où il enseigne la macroéconomie, l’économie internationale et le risque pays. Docteur en sciences économiques, il effectue depuis près de 20 ans des recherches sur l’Iran contemporain et a publié de nombreux articles et ouvrages sur ce sujet. Il travaille également sur la problématique des économies pétrolières.

Catalogne, naissance d’une nation ?

Mercredi 25 octobre 2017
Entretien avec Cyril Trépier, docteur en géopolitique de l’Institut français de Géopolitique, en sociologie de l’Université de Barcelone, et diplômé de Sciences-Po Paris. Auteur de « Géopolitique de l’indépendantisme en Catalogne » (L’Harmattan, 2017).
Christian Hoarau, économiste, professeur titulaire de chaire du Conservatoire national des arts et métiers et professeur invité à l’Université Pompeu Fabra (UPF) de Barcelone. Auteur de La Catalogne dans tous ses états (L’Harmattan, 2017).

Les horizons de la politique extérieure russe en 2017

mercredi 25 janvier 2017
Russie: quel retour au Moyen-Orient? avec Igor Delanoë, directeur-adjoint de l’Observatoire franco-russe (CCI France-Russie, Moscou), La Russie, l’UE et la crise ukrainienne, avec Arnaud Dubien, directeur  de l’Observatoire franco-russe (CCI France-Russie, Moscou), Le « pivot » asiatique russe, avec Isabelle Facon, Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique

Méditerranée : mare nostrum pour les migrants ?

N° 87 Automne 2013
Dossier dirigé par Sylviane de Wangen et Pedro Vianna
La mer Méditerranée est parsemée d’îles appartenant pour la plupart d’entre elles à l’Union européenne, soit en tant qu’État membre (Malte et Chypre), soit en tant que partie insulaire d’un État membre. L’une d’elles, Lampedusa, italienne, est plus proche de la Tunisie et de la Libye que de l’Italie. Cette proximité fait de Lampedusa l’un des terminus des routes maritimes empruntées par les migrants pour atteindre les rivages de l’Union européenne. Ces routes varient au gré de divers facteurs, dont les actions répressives menées par les pays européens, qui ont pour effet de déplacer les voies de passage du Sud vers le Nord, les « filières » de passage – qu’elles soient solidement structurées et contrôlées par des maffias ou qu’elles soient plutôt « artisanales », éphémères et de « proximité » – s’adaptant aux circonstances.

L’Europe méditerranéenne en crise

N° 80 Hiver 2011-2012
Dossier dirigé par Guillaume Alméras
Ce n’est pas la première fois que des pays se retrouvent au bord de la faillite et, après tout, la Grèce ou le Portugal ne sont pas encore exactement dans la situation qu’a connue l’Argentine il y a quelques années. Pourtant, la crise qui frappe l’Europe méditerranéenne parait être bien plus qu’une crise économique. Au-delà des questions d’endettement, elle a d’ores et déjà provoqué un vaste désenchantement, sous plusieurs facettes : déception face à la construction européenne, mal-être dans la mondialisation, crise de l’avenir, perspectives de délitement social. Comment traduire cette inquiétude apparue depuis près de deux ans en Europe ?

Nations et territoire : quelles institutions ?

N° 73 Printemps 2010
Dossier dirigé par Robert Bistolfi
Ce que Paul Valery avait dit du caractère mortel des civilisations vaut pour les institutions politiques, et d’abord pour celles qui ont dû gérer une pluralité de peuples, langues, coutumes, religions… Des ensembles institutionnels ont été bâtis qui ont produit des « civilisations » avant de disparaître. Une richesse culturelle trop disparate a eu raison d’elles à la longue. Il y a un siècle, l’empire ottoman et l’empire austro-hongrois se sont effondrés ; l’Union soviétique et la Yougoslavie ont disparu hier. Le ciment de ces ensembles était différent, mais tous ont eu en commun de n’avoir pas pu transformer un lien autoritaire en une adhésion consentie. Un meilleur fonctionnement démocratique aurait-il permis d’aboutir à un équilibre satisfaisant, durable, entre fidélités particulières et consentement à des institutions régulatrices de l’ensemble ?

La montée des périls

N° 61 Printemps 2007
Dossier dirigé par Robert Bistolfi
Depuis une quinzaine d’années, le monde hésite dans un entre-deux opaque : la fin de la bipolarité URSS-USA a laissé libre cours à l’hyperpuissance étatsunienne, cependant que les géants de demain – la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Union européenne peut-être… – ne sont pas encore en mesure d’imposer un nouveau partage des pouvoirs. Dans cet entre-deux libéré de la peur nucléaire, on aurait pu s’attendre à ce que la politique retrouve tous ses droits. Sous la houlette de Washington, des compromis politiques raisonnables auraient pu permettre, semble-t-il, d’éteindre ou de réduire les principaux foyers de tension. Paradoxalement, c’est au contraire à une renonciation apparente aux outils de la politique que l’on a assisté : les deux analyses opposées de Francis Fukuyama sur la fin de l’Histoire, et de Samuel Huntington sur le clash des civilisations, avaient illustré en le théorisant ce retrait.

Lignes de faille

N° 60 Hiver 2006-2007
Dossier dirigé par Robert Bistolfi
Faut-il déjà reprendre espoir ? La Rome d’aujourd’hui est sur le Potomac : les événements intervenus fin 2006 à Washington pourraient avoir une importance majeure pour le reste du monde, et d’abord pour le Proche et le Moyen-Orient. Après la victoire des démocrates au Congrès et au Sénat, après que Robert Gates, nouveau Secrétaire à la Défense, eut admis que la guerre d’Irak ne pouvait être gagnée, le Rapport Baker – Hamilton est venu préconiser des réorientations majeures de la politique américaine dans la région : recomposition de la présence militaire en Irak, révision de la conflictualité frontale avec l’Iran et la Syrie, relance sous pression extérieure des négociations israélo-palestiniennes et israélo-syriennes… Ces propositions prennent systématiquement le contre-pied de la démarche suivie depuis cinq ans par George W.Bush. Elles lui apportent un désaveu cinglant. Il est évidemment trop tôt pour savoir si ce dernier sera contraint de les avaliser pour en faire la trame de son action pendant la dernière partie de son mandat.

Turquie, la 28ème étoile

N° 52 Hiver 2004-2005
Dossier dirigé par Robert Bistolfi
L’intégration de la Turquie à l’Union européenne soulève des problèmes importants et pour certains d’entre eux inédits. Ils touchent certes à l’avenir de l’Union, mais ils concernent également une Turquie déjà attelée à un difficile et profond travail de réforme. Trop émotionnel, le débat en France et dans quelques pays membres ne facilite pas une approche raisonnée du dossier. Ce numéro de Confluences Méditerranée propose une analyse des principales données. Les interrogations portent d’abord sur la nature de l’Union et de son projet, sur sa capacité à dépasser l’économisme de la trajectoire actuelle. Elles portent également sur la capacité qu’aura la Turquie de consolider dans la durée les adaptations où elle s’est vigoureusement engagée

L’élargissement de l’Europe vu du Sud

N° 46 Eté 2003
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud
L’Union européenne traverse actuellement, dans un contexte international bouleversé par la récente guerre en Irak, un processus d’élargissement complexe et multidimensionnel. Dix pays européens deviendront membres de l’Union européenne en 2004 ; d’autres restent dans la « salle d’attente », alors que d’autres encore sont complètement exclus du processus d’élargissement. Parallèlement, l’impact social et culturel de l’immigration force les sociétés européennes à s’interroger sur leurs propres valeurs et paradigmes sociaux et à élargir leurs horizons culturels : c’est l’élargissement de l’intérieur. Dans cette situation internationale tendue, dans le nouveau paysage européen qui est façonné par ces processus d’élargissement à l’intérieur comme à l’extérieur, les relations entre la future Union européenne et ses régions voisines, notamment de l’autre côté de la Méditerranée, prennent une nouvelle dimension : l’élargissement de l’Union va-t-il rigidifier les frontières économiques et politiques ou au contraire stimuler de nouvelles coopérations régionales ? Comment, et sur quelles bases culturelles, va se bâtir la nouvelle « politique de proximité » prônée par l’Union européenne ?

Corse : Les enjeux de l’après-Matignon

N° 36 Hiver 2000-2001
Dossier dirigé par Robert Bistolfi et Bernard Ravenel
Dans l’imaginaire français, la Corse a pris mille visages successifs. Au cours des dernières années, noyé dans les fumées mêlées des attentats et d’une paillote incendiée, celui d’une île à la dérive s’était imposé.
Son image paraissait définitivement brouillée, et l’avenir bouché, lorsque l’initiative prise par Lionel Jospin en lançant le « processus de Matignon » a soudain – et profondément – renouvelé les données politiques du dossier.
La voie tracée est sinueuse et l’objectif central poursuivi par le gouvernement – une consolidation de l’appartenance de la Corse à la République – loin d’être assuré au terme des réformes institutionnelles envisagées.

Euro-Méditerranée : un projet à réinvente

N° 35 Automne 2000
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud et Bernard Ravenel
Le projet euro-méditerranéen est né il y a cinq ans à Barcelone. Al’époque, il avait suscité beaucoup d’espoirs parce que, pour la première fois, l’Union européenne et tous les pays riverains de la Méditerranée (à l’exception de la Libye) se sont efforcés de penser les termes d’une stratégie de long terme pour l’ensemble de la région. Cette conférence marquait donc un tournant a priori décisif par rapport à tout ce qui avait pu se faire auparavant : il ne s’agissait plus d’aborder — le plus souvent de manière bilatérale — une question particulière, aussi importante soit-elle, mais bien de tenter une approche globale des principaux problèmes concernant les sociétés méditerranéennes.

Comment couvrir Gaza dans les médias ?

Mardi 7 octobre 2014
Rencontre avec Émilie Baujard, journaliste radio, grand reporter à RTL, elle a été correspondante en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza pour Radio France, RFI, RTS, BFM TV et Medi1TV (sept 2011 – mars 2014).Caroline Delage, journaliste à iTELE, ancienne correspondante à Jerusalem pour iTELE et Europe 1. Elle a également enseigné le journalisme à l’IEP d’Aix en Provence ainsi qu’au Centre de Formation des journalistes (CFJ).
Modération : Dominique Vidal, journaliste et historien.