Le passé imposé – Rencontre avec Henry Laurens

Mercredi 05 octobre 2022 – 12h30-14h

Vendredi 20 mai 2022 – 12h30-14h

Vendredi 20 mai 2022 – 12h30-14h

Présentation du livre de Henry Laurens Le passé imposé (Fayard, 2022)

Couverture du livre de Henry Laurens "Le passé imposé"
Rencontre avec :

Henry Laurens, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d’Histoire contemporaine du monde arabe, il avait auparavant été maître de conférences à l’Université de la Sorbonne (Paris IV) et professeur des Universités à l’Inalco. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de référence, dont La question de Palestine, tomes I, II, III, IV et V (Fayard, 1999/2002/2007/2011/2015), Orientales I, II, III (CNRS, 2004), Paix et guerre au Moyen-Orient: L’Orient arabe et le monde de 1945 à nos jours (Armand Colin, 2005) et L’Orient arabe, arabisme et islamisme de 1798 à 1945 (Armand Colin, 1993, nouv. éd 2015).

Modération : Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

Présentation de l’éditeur
Dans cet essai important, Henry Laurens rappelle  les bases élémentaires du savoir historique dans la confrontation avec le « post-colonial » qui en est largement la négation. Il aborde ainsi les délicates questions de l’orientalisme, de la violence, de la mémoire (ou plutôt des mémoires) et du passé vécu au présent dans une perspective victimaire.
Contre la violence de certains à l’égard des travaux des historiens, Henry Laurens interroge les enjeux de notre rapport au passé, source régulière de polémiques.
Il part d’un rappel des grands traits du savoir historique, essentiel pour aborder de façon critique un certain nombre de discours actuels, notamment autour des questions mémorielles. Suit une brève histoire de l’occidentalisme et de l’orientalisme qui montre comment les deux mouvements se sont développés parallèlement, sans nécessairement s’opposer. En ouvrant, pour finir, une réflexion sur les violences des xxe et xxie siècles et les temporalités dans lesquelles elles s’inscrivent, substitution du héros à la victime et du présent au futur, il affronte les débats d’aujourd’hui autour du mouvement postcolonial, promoteur d’un passé imposé.
Un essai stimulant, qui redonne sa valeur à l’indispensable travail de l’historien.
Lettre d’information de l’iReMMO