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Mondes arabes: des parlements en (r)évolutions? [Dans les revues]

Mercredi 11 janvier 2023 | 18h30-20h30

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Rencontre avec :
Camille Abescat, doctorante en science politique au Centre de recherches internationales à Sciences Po Paris (Ceri), où elle a enseigné sur son campus de Menton, et associée à l’Institut français du Proche-Orient (Ifpo). Ses recherches portent sur les pratiques de représentation parlementaire en Jordanie. Elle est titulaire d’un diplôme en arabe standard et levantin de l’Université de Jordanie, et d’un autre de l’Ifpo.
 
Déborah Perez est professeure assistante de science politique à l’université Mohamed VI Polytechnique, Rabat, et chercheuse à l’Airess. Elle est également chercheuse associée au Centre Maurice Halbwachs (ENS/EHESS) et à Mesopolhis (Université d’Aix-Marseille). Sa recherche doctorale, primée par le GIS Moyen-Orient mondes musulmans, a porté sur l’Assemblée nationale constituante tunisienne et l’a amenée à analyser le changement de régime tunisien. Ses recherches actuelles portent sur l’élaboration des politiques de bonne gouvernance au Maghreb.
 
Modération : Manon-Nour Tannous, maîtresse de conférences à l’université de Reims Champagne Ardenne (CRDT) et chercheure associée à la chaire d’Histoire contemporaine du monde arabe (Collège de France) et au Centre Thucydide (Université Panthéon-Assas). Elle est rédactrice en chef de la revue Mondes arabes.
Inscriptions
Présentation de la revue

Les assemblées parlementaires dans les mondes arabes n’ont guère suscité l’intérêt des chercheurs, si ce n’est, ponctuellement, au lendemain des indépendances au Maghreb ou dans le sillage des études sur la transition démocratique. Les travaux dédiés à l’étude du politique au Maghreb et au Machrek se sont principalement concentrés sur l’autoritarisme, l’islam politique, ou encore la violence.

Alors que les institutions politiques étaient compliquées d’accès pour les chercheurs dans les configurations autoritaires avant 2011, de telles observations sont désormais négociables et possibles dans une certaine mesure. Aussi les articles publiés dans ce dossier font-ils la part belle aux entretiens ethnographiques et aux observations de terrain. Il est, désormais, envisageable de mobiliser toute la gamme d’outils de la sociologie politique pour rendre compte de l’épaisseur de l’institution, des trajectoires des individus qui les peuplent et des dynamiques qui s’y déploient.

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