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Moyen-Orient : avec la mort d’Ismaïl Haniyeh, la région va-t-elle s’enflammer ?

La région du Moyen-Orient va-t-elle s’enflammer ? En moins de 12 heures, plusieurs frappes israéliennes ont touché le Liban, tuant un cadre du Hezbollah, tandis qu’une autre frappe non revendiquée, cette fois-ci en Iran, a tué le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Le pouvoir iranien accuse Israël et pourrait bien répondre en envoyant des missiles vers l’État hébreu.
 

Il y aura forcément une riposte iranienne et en même temps, je crois que l’Iran ne va pas s’engager dans des frappes qui pourraient conduire à un embrasement régional. Sur la frontière entre le Liban et Israël, il y ait une augmentation, une escalade de la violence. Pour autant, le Hezbollah n’a pas plus intérêt que l’Iran d’aller plus loin dans l’affrontement. À partir du moment où une des parties, en l’occurrence Israël, assassine le chef de la délégation des négociateurs d’en face, il est évident que les négociations en question sont sans doute vouées à l’échec absolu. Tous les regards sont désormais tournés vers le nord d’Israël, à la frontière libanaise, où les forces israéliennes se préparent à une possible offensive.

 

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Deux manifestations à Rabat : Entre consensus stratégique et consensus spontané

Souad Radi, 3 octobre 2011
Cet article est une photographie analytique des manifestations du 20 février et du 20 mars. L’analyse des slogans permet un décryptage des raisons de la contestation ainsi que certains compromis contestataires envisagés en vue de mobiliser le plus grand nombre de manifestants. Cet article montre également les évolutions du discours qui participent d’un jeu de miroir avec les annonces de réformes. Le « Mouvement du 20 février » s’est fait connaître par une première série de manifestations qui se sont tenues au Maroc le dimanche 20 février et par plusieurs manifestations les dimanches d’après. Peu à peu, ce qui ne semblait au départ qu’une manifestation répondant à l’activité d’un réseau informel s’est structuré en un mouvement prenant des positions publiques.

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Lettre d’information de l’iReMMO