Il y aura forcément une riposte iranienne et en même temps, je crois que l’Iran ne va pas s’engager dans des frappes qui pourraient conduire à un embrasement régional. Sur la frontière entre le Liban et Israël, il y ait une augmentation, une escalade de la violence. Pour autant, le Hezbollah n’a pas plus intérêt que l’Iran d’aller plus loin dans l’affrontement. À partir du moment où une des parties, en l’occurrence Israël, assassine le chef de la délégation des négociateurs d’en face, il est évident que les négociations en question sont sans doute vouées à l’échec absolu. Tous les regards sont désormais tournés vers le nord d’Israël, à la frontière libanaise, où les forces israéliennes se préparent à une possible offensive.
Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO