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« Le livre noir de Gaza »: récit d’un génocide de notre temps

L’attaque du Hamas du 7 octobre, aussi tragique soit-elle, s’inscrit dans le cadre d’un long conflit, débutant avec la création de l’État d’Israël en 1948, et ne peut être séparée de ce contexte historique. Cette antériorité est souvent ignorée par les partisans de la politique israélienne, car, au fil du temps, la cause palestinienne a été progressivement marginalisée. Cela s’explique en partie par la perception d’un conflit « de basse intensité », où les pertes humaines côté palestinien, bien que nombreuses, n’ont que rarement suscité de réactions ou de changement politique de la part d’Israël.

Les accords d’Abraham, signés par Israël avec plusieurs pays arabes, ont renforcé l’idée que la question palestinienne était en voie de disparition et que les préoccupations nationales des Palestiniens pouvaient être ignorées. Cependant, le 7 octobre a montré que cette cause, que beaucoup pensaient reléguée, restait vive. Pour les Palestiniens, il n’était pas concevable d’abandonner leurs aspirations, et l’attaque a rappelé à la communauté internationale que le problème palestinien ne pouvait pas être ignoré sans conséquence.

Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

À Gaza, les contours de la paix dessinée par Trump demeurent très ambigus

12 octobre 2025

TRIBUNE parue dans Le Monde  du 13 octobre 2025

Le plan de paix de Trump pour Gaza laisse peu de place aux Palestiniens pour déterminer leur avenir. La «déclaration de New York», portée par la France, suit une autre logique et entend redonner un horizon politique à la région sur la base de la solution à deux États.

Jean-Paul Chagnollaud, président d’honneur de l’iReMMO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Maroc : les leçons du scrutin législatif

Abderrahim Lamchichi
24 septembre 2007
Le premier fait marquant du scrutin législatif marocain du 7 septembre 2007 est l’annonce même de tels résultats si déconcertants, donc… parfaitement crédibles ! Ce qui accrédite la déclaration des observateurs étrangers attestant de la régularité de la consultation. Certes, à l’évidence, en cette matière, tout est relatif. Clientélisme, cooptation, notabilités locales, encadrement serré du territoire par une administration encore largement d’essence “makhzénienne”… sont des pratiques “néopatrimoniales” avérées. Mais imagine-t-on, un moment, feu Driss Basri, l’ancien ministre de l’Intérieur de Hassan II, se résoudre à publier de semblables résultats, d’où il ressort clairement que seul un électeur sur trois s’est rendu aux urnes ? C’est que le Maroc a profondément changé.

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Lettre d’information de l’iReMMO