N° 15 Eté 1995
Les rapports entre corruption et politique ne peuvent se réduire à l’idée qu’il n’y aurait, ici ou là, que quelques accidents fortuits liés aux pratiques de tel ou tel décideur politique ou économique. Ils relèvent en fait de tout un système qui met en jeu une série de facteurs essentiels au bon fonctionnement de la démocratie. En ce sens, son émergence apparaît comme le signe de graves dysfonctionnements de l’ensemble d’un système politique.
Dossier dirigé par:
Jean-Paul Chagnollaud et Bernard Ravenel
Auteurs:
Jean-Paul Chagnollaud et Bernard Ravenel, Avant-propos : Corruption et politique en Europe du Sud
Yves Mény,Corruption, politique et démocratie
Robert Bouchery,Quel avenir pour la corruption ?
Alain Vogelweith,Argent sale : les juges ont-ils les mains liées ?
Léo Duquesne, Le bâtiment victime, complice ou coupable ?
Jean-Paul Chagnollaud,La haute fonction publique
Pierre-Antoine Lorenzi,Le service central de prévention de la corruption
Luciano Violante, Le système mafia
Mario Vaudano, L’indépendance de la magistrature italienne : Une garantie dans la lutte contre la corruption
Antonio Elorza,La corruption politique en Espagne Tradition et modernité
Gabrielle Albiac,Espagne : La corruption “constituante”
Richard Soméritis,Grèce : Etat des lieux de la corruption
Christophe Chiclet,Une économie parallèle
Bernard Lecat,Jordanie : La paix pour le développement
Anna Bozzo, Algérie: Un blocage politique lourd de dangers
Christophe Chiclet,Turquie : Entre Europe et dictature
Document:
Bernard Ravenel,Document : Conférence euro-méditerranéenne de Barcelone
Confluences Culturelles:
Thierry Fabre,Hommage à Jacques Berque : L’histoire et la danse
Mémoire et histoire:
Emile Témime, L’ESPAGNE, de la guerre d’indépendance à la guerre civile, La nation éclatée
Disponible en librairie et sur le site de l’Harmattan