Depuis le début du conflit à Gaza, les décisions de Netanyahou révèlent un agenda avant tout politique. Les rares trêves ayant permis la libération d’otages ont souvent été rompues sous la pression des ministres d’extrême droite, certains n’hésitant pas à démissionner pour montrer leur rejet de toute négociation.
Le choix de privilégier la ligne dure, même au prix de vies humaines, témoigne d’une volonté de garder la main sur le dossier gazaoui, face aux pressions internationales toujours plus forte. Chaque regain de tension sur la scène diplomatique entraîne une réaction immédiate, confirmant que Netanyahou entend décider seul du sort de Gaza. L’équilibre entre enjeux internes et pression internationale façonne chaque étape du conflit.
Enfin, il est essentiel de revenir sur l’impact des accords d’Abraham, que l’on présente souvent comme un succès. En occultant les aspirations et droits du peuple palestinien, ces accords ont malheureusement contribué aux tragédies du 7 octobre. Aujourd’hui, tout processus de normalisation avec les pays arabes semble impossible sans une prise en compte réelle de la question palestinienne.