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Cette offensive sur ce qui reste de la bande de Gaza est une catastrophe absolue

Depuis le début du conflit à Gaza, les décisions de Netanyahou révèlent un agenda avant tout politique. Les rares trêves ayant permis la libération d’otages ont souvent été rompues sous la pression des ministres d’extrême droite, certains n’hésitant pas à démissionner pour montrer leur rejet de toute négociation.

Le choix de privilégier la ligne dure, même au prix de vies humaines, témoigne d’une volonté de garder la main sur le dossier gazaoui, face aux pressions internationales toujours plus forte. Chaque regain de tension sur la scène diplomatique entraîne une réaction immédiate, confirmant que Netanyahou entend décider seul du sort de Gaza. L’équilibre entre enjeux internes et pression internationale façonne chaque étape du conflit.

Enfin, il est essentiel de revenir sur l’impact des accords d’Abraham, que l’on présente souvent comme un succès. En occultant les aspirations et droits du peuple palestinien, ces accords ont malheureusement contribué aux tragédies du 7 octobre. Aujourd’hui, tout processus de normalisation avec les pays arabes semble impossible sans une prise en compte réelle de la question palestinienne.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Vers un printemps démocratique arabe ?

Marie Dabrane, 26 janvier 2011
L’effondrement du régime de Zine El-Abidine Ben Ali, au terme de plus de 23 années d’un pouvoir sans partage, restera dans les annales comme l’un des bouleversements majeurs de l’histoire arabe récente. Et déjà, une même question brûle toutes les lèvres : la « Révolution de jasmin » entraînera-t-elle dans son sillage un « printemps démocratique arabe », de l’Afrique du Nord jusqu’au Golfe, en passant par le Moyen-Orient ? La chute brutale et inattendue du diktat de Tunis, considéré pourtant comme l’un des systèmes autoritaires les plus résilients dans la région, n’est pas sans susciter la peur de nombreuses capitales arabes, inquiètes que cette vague démocratique se propage à leurs sociétés, selon un « effet domino » comparable à celui qui avait précipité la fin de l’Union soviétique dans les années 1990.

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Lettre d’information de l’iReMMO