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La paix est-elle possible au Proche-Orient?

Un cessez-le-feu est-il possible au Liban entre l’armée israélienne et le Hezbollah ? Une trêve peut-elle advenir à Gaza ? Que change l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche ? Décryptage avec Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

Les tensions persistent au Proche-Orient, notamment à Gaza et au Liban, et révèlent des dynamiques régionales et internationales particulièrement complexes. À Gaza, les tentatives de cessez-le-feu, ne parviennent pas à instaurer une paix durable. Le gouvernement israélien, sous la direction de Benjamin Netanyahou, semble poursuivre une stratégie visant à maintenir un contrôle territorial, notamment dans le nord de Gaza.

Au Liban, la situation est marquée par des tensions similaires. Israël insiste sur son droit d’intervenir dans le sud du pays, ciblant directement le Hezbollah et ses soutiens, ce qui contribue à alimenter une instabilité chronique. Les conséquences incluent des déplacements massifs de populations et des destructions importantes.

Sur le plan international, les accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza sont nombreuses, bien que la qualification de génocide reste juridiquement complexe à établir, en raison de la nécessité de prouver une intention spécifique. La Cour internationale de justice a été saisie pour statuer sur ces questions. Par ailleurs, l’arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis pourrait renforcer le soutien à Israël, notamment en ce qui concerne l’annexion de territoires palestiniens et la colonisation de la Cisjordanie.

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

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Feu l’Euro-Méditerranée ?

Robert Bistolfi, 17 décembre 2012
Avant que la raison ne réintroduise des pondérations plus subtiles (mais qui ne seront pas nécessairement plus optimistes), un regard rétrospectif sur le projet euro-méditerranéen ne peut qu’accabler. Ce qui aurait pu être un projet structurant de l’Europe en construction – la définition d’une vraie ambition régionale vers ses marches au Sud et à l’Est – s’est révélé n’être qu’un aménagement sans perspective de simples relations bilatérales. Depuis les premiers accords commerciaux des années 60, suivis d’accords d’association, l’inventivité sémantique a masqué l’inexistence de la volonté : politique prétendument globale ou rénovée, processus de Barcelone, et pour finir l’incertaine Union pour la Méditerranée que le président Sarkozy a tenue sur les fonts baptismaux alors que les parrains se dérobaient… La relation avec les « pays tiers méditerranéens » n’a tenu que d’un empirisme politique et commercial à courte vue.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO