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Guerre à Gaza : « Ce qui est tragique, c’est l’incapacité des Occidentaux à dire ce qu’il faudrait dire au nom du droit international »

Il semble que l’on ait trop souvent une mémoire courte. Le drame qui s’est produit sur Rafah n’est qu’un nouvel élément sur une liste déjà longue. L’UNRWA a déjà souvent été visée, il y a également eu le “massacre de la famine”. L’offensive depuis le début est tragique. Surtout, ce qui est tragique, c’est l’incapacité des Occidentaux à dire ce qu’il faudrait dire au nom du droit international. On a l’impression que rien n’arrêtera Netanyahou. Les militaires israéliens eux-mêmes se questionnent sur la finalité de cette guerre. Les frappes sont désastreuses sans pour autant suivre un horizon politique.

 

Pourtant depuis déjà des semaines, le Conseil de Sécurité a exigé un cessez-le-feu, et la CIJ a demandé elle aussi l’arrêt des combats.

 

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

La Turquie aux avant-postes à Charm el-Cheikh

Alors qu’en Turquie le cours de l’euro est en passe de franchir le seuil fatidique des 50 livres, que l’inflation est repartie à la hausse et que l’on se demande qui sera le prochain maire CHP arrêté, Recep Tayyip Erdoğan s’emploie à faire oublier une conjoncture intérieure plutôt sombre, en faisant feu de tout bois sur le plan international. Grande bénéficiaire de la chute du régime de Bachar al-Assad à la fin de l’année 2024, la Turquie a joué, en effet, en cet automne 2025, un rôle remarqué dans la conclusion de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, en particulier lors du sommet de Charm el-Cheikh. Retour sur cette implication et ses perspectives…

Par Jean Marcou, professeur émérite à Sciences Po Grenoble-UGA

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Le développement, réel défi pour la Tunisie contemporaine.

Barah Mikaïl, 29 avril 2011
La tempête qui souffle sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient connaît une issue pour le moins incertaine. Cependant, une idée convenue consiste le plus souvent à voir dans la Tunisie le cas d’un pays à même de consacrer l’idée d’une transition exemplaire vers la démocratie. Le tribalisme et le communautarisme y sont en effet quasi-inexistants ; la notion et le concept d’unité nationale n’y posent aucun problème, l’indépendance du pays ayant été obtenue en 1956 au nom d’une nation qui existait réellement ; la nécessité de se consacrer à une ère post-Ben Ali qui fasse entièrement fi du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) et de ses affidés est quant à elle une idée partagée par l’ensemble de la population ou presque. A priori, peu d’entraves devraient donc se hisser sur la route qui va mener les Tunisiens à l’élection d’une Assemblée constituante le 24 juillet prochain.

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Lettre d’information de l’iReMMO