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Guerre à Gaza : « Ce qui est tragique, c’est l’incapacité des Occidentaux à dire ce qu’il faudrait dire au nom du droit international »

Il semble que l’on ait trop souvent une mémoire courte. Le drame qui s’est produit sur Rafah n’est qu’un nouvel élément sur une liste déjà longue. L’UNRWA a déjà souvent été visée, il y a également eu le “massacre de la famine”. L’offensive depuis le début est tragique. Surtout, ce qui est tragique, c’est l’incapacité des Occidentaux à dire ce qu’il faudrait dire au nom du droit international. On a l’impression que rien n’arrêtera Netanyahou. Les militaires israéliens eux-mêmes se questionnent sur la finalité de cette guerre. Les frappes sont désastreuses sans pour autant suivre un horizon politique.

 

Pourtant depuis déjà des semaines, le Conseil de Sécurité a exigé un cessez-le-feu, et la CIJ a demandé elle aussi l’arrêt des combats.

 

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO.

ÉDITO

ÉDITO

Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Le choc des élections en Grèce

Christophe Chiclet, 17 août 2012
Suite à la grave crise financière, puis économique et sociale, la Grèce vient de plonger dans une crise politique majeure. Le bipartisme qui réglait la vie politique grecque depuis l’indépendance de 1832 (Populistes-libéraux ; Royalistes-Vénizélistes ; Monarcho facistes-communistes ; Conservateurs-socialistes) a volé en éclat lors des législatives anticipées des 6 mai et 17 juin 2012. Le paysage politique a été totalement chamboulé. Les socialistes du PASOK ont pris une déculotté historique alors qu’ils gouvernaient le pays quasiment sans interruption depuis 1981. Les partis traditionnels qui soutenaient les plans d’austérité imposés par la « Troïka » (UE, Banque mondiale, FMI) ont été lourdement sanctionnés. Le PASOK est arrivé en troisième position le 6 mai avec 13,18% des voix, perdant 30,7% par rapport aux législatives de 2009, perdant donc 109 députés, n’en gardant que 41, revenant au niveau électoral qu’il avait aux élections d’octobre 1974, trois mois après la chute de la dictature des colonels.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO