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Le Rafale, témoin des nouveaux rapports de force dans le Golfe – Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO

« Les pays du Golfe, l’Arabie saoudite et les Emirats en particulier, se rendent bien compte qu’ils ne peuvent plus compter de la même façon sur les Américains », a fortiori depuis l’arrivée du démocrate Joe Biden à la Maison Blanche en janvier, relève Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) à Paris.

Les Etats-Unis, devenus premier producteur mondial d’hydrocarbures grâce à leurs réserves de schiste, ont considérablement réduit leur dépendance énergétique vis-à-vis du Golfe, et par ricochet leur posture militaire dans la région. « Les pays du Golfe ont beau avoir plein de matériel, ils se sentent éminemment vulnérables. Donc ils passent leur temps à acheter des assurances-vie auprès de partenaires qui peuvent les rassurer et rassurer aussi ceux qui investissent chez eux », ajoute Agnès Levallois.

Les Emirats arabes unis (EAU) ont signé vendredi un accord pour l’achat de 80 Rafale de nouvelle génération – un contrat total de 16 milliards d’euros – devenant le premier client à l’étranger du constructeur français Dassault devant le Qatar, l’Inde et l’Egypte. Cette commande vise à remplacer 60 Mirage 2000-9 acquis en 1998. « Ils veulent être les mieux équipés de la région, avec du côté américain le F35 et du côté européen le choix du Rafale », pointe François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) à Paris.

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Nécessité historique et politique de l’Etat palestinien

Bernard Ravenel, 20 juillet 2011

Avant d’entrer dans le vif du sujet je voudrais faire quelques remarques d’ordre général.D’abord il ne faut jamais perdre de vue la perspective historique ; nous devons nous situer dans les temps longs de l’histoire en Méditerranée ; nous situer aussi à l’échelle globale et non plus seulement régionale. C’est de cette manière qu’il faut apprécier la longue marche de la Palestine vers l’Etat-nation.
Entre 1948, date de la résolution 181 de l’ONU qui propose la création en Palestine de deux états -l’Etat juif de Palestine et l’Etat arabe de Palestine- et qui ne s’est traduit que par la proclamation de l’Etat d’Israël, et 1967, le peuple palestinien n’existe pas aux yeux du monde ; il a été éliminé géographiquement (expulsion) et historiquement.

 

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Lettre d’information de l’iReMMO