Home » Dans les médias » Le Rafale, témoin des nouveaux rapports de force dans le Golfe – Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO

Le Rafale, témoin des nouveaux rapports de force dans le Golfe – Intervention d’Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO

« Les pays du Golfe, l’Arabie saoudite et les Emirats en particulier, se rendent bien compte qu’ils ne peuvent plus compter de la même façon sur les Américains », a fortiori depuis l’arrivée du démocrate Joe Biden à la Maison Blanche en janvier, relève Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) à Paris.

Les Etats-Unis, devenus premier producteur mondial d’hydrocarbures grâce à leurs réserves de schiste, ont considérablement réduit leur dépendance énergétique vis-à-vis du Golfe, et par ricochet leur posture militaire dans la région. « Les pays du Golfe ont beau avoir plein de matériel, ils se sentent éminemment vulnérables. Donc ils passent leur temps à acheter des assurances-vie auprès de partenaires qui peuvent les rassurer et rassurer aussi ceux qui investissent chez eux », ajoute Agnès Levallois.

Les Emirats arabes unis (EAU) ont signé vendredi un accord pour l’achat de 80 Rafale de nouvelle génération – un contrat total de 16 milliards d’euros – devenant le premier client à l’étranger du constructeur français Dassault devant le Qatar, l’Inde et l’Egypte. Cette commande vise à remplacer 60 Mirage 2000-9 acquis en 1998. « Ils veulent être les mieux équipés de la région, avec du côté américain le F35 et du côté européen le choix du Rafale », pointe François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) à Paris.

ÉDITO

ÉDITO

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Union pour la Méditerranée : cap sur l’inconnu

Deodato Cambarau, 15 février 2008
Au départ formulée comme un ballon d’essai marketing dans une campagne électorale marquée du sceau de la communication, l’initiative proposée par Nicolas Sarkozy de créer une « Union méditerranéenne » s’est peu à peu retrouvée exposée à la réalité de ses nouvelles fonctions et des attentes considérables exprimées dans cette région pour que le débat politique soit rénové. Le discours de Toulon du 7 février 2007, date à laquelle remonte la première énonciation du projet, a non seulement donné une orientation méditerranéenne aux objectifs de politique étrangère du candidat Nicolas Sarkozy, mais simultanément provoqué une multitude de réactions passionnées et controversées sur la valeur ajoutée potentielle de cette hypothétique Union méditerranéenne.

Lire la suite »
Lettre d’information de l’iReMMO