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Moyen-Orient : avec la mort d’Ismaïl Haniyeh, la région va-t-elle s’enflammer ?

La région du Moyen-Orient va-t-elle s’enflammer ? En moins de 12 heures, plusieurs frappes israéliennes ont touché le Liban, tuant un cadre du Hezbollah, tandis qu’une autre frappe non revendiquée, cette fois-ci en Iran, a tué le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Le pouvoir iranien accuse Israël et pourrait bien répondre en envoyant des missiles vers l’État hébreu.
 

Il y aura forcément une riposte iranienne et en même temps, je crois que l’Iran ne va pas s’engager dans des frappes qui pourraient conduire à un embrasement régional. Sur la frontière entre le Liban et Israël, il y ait une augmentation, une escalade de la violence. Pour autant, le Hezbollah n’a pas plus intérêt que l’Iran d’aller plus loin dans l’affrontement. À partir du moment où une des parties, en l’occurrence Israël, assassine le chef de la délégation des négociateurs d’en face, il est évident que les négociations en question sont sans doute vouées à l’échec absolu. Tous les regards sont désormais tournés vers le nord d’Israël, à la frontière libanaise, où les forces israéliennes se préparent à une possible offensive.

 

Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

ÉDITO

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Israël-Palestine: pour un retour au politique

Si la première phase du cessez-le-feu initié à Gaza depuis le 19 janvier 2025 a tenu, les perspectives de mise en oeuvre de la seconde – devant permettre la libération de tous les otages restants en échange de celle de prisonniers palestiniens et le retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza – semblent beaucoup plus incertaines. Comme l’est encore bien davantage l’issue de cette guerre et, plus fondamentalement, celle du conflit israélo-palestinien. Deux chemins sont possibles. L’un conduisant vers une guerre sans fin, l’autre ouvrant vers des perspectives de paix.

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LES ANALYSES DE CONFLUENCES

LES ANALYSES DE CONFLUENCES

Le développement, réel défi pour la Tunisie contemporaine.

Barah Mikaïl, 29 avril 2011
La tempête qui souffle sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient connaît une issue pour le moins incertaine. Cependant, une idée convenue consiste le plus souvent à voir dans la Tunisie le cas d’un pays à même de consacrer l’idée d’une transition exemplaire vers la démocratie. Le tribalisme et le communautarisme y sont en effet quasi-inexistants ; la notion et le concept d’unité nationale n’y posent aucun problème, l’indépendance du pays ayant été obtenue en 1956 au nom d’une nation qui existait réellement ; la nécessité de se consacrer à une ère post-Ben Ali qui fasse entièrement fi du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) et de ses affidés est quant à elle une idée partagée par l’ensemble de la population ou presque. A priori, peu d’entraves devraient donc se hisser sur la route qui va mener les Tunisiens à l’élection d’une Assemblée constituante le 24 juillet prochain.

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Lettre d’information de l’iReMMO