Alger: ville coloniale, ville révolutionnaire

Samedi 28 mai 2022 – 11h30-17h30

Alger pendant la guerre d’indépendance: ségrégation et violences, Sylvie Thénault, historienne, directrice de recherche CNRS, ses travaux portent sur la colonisation en Algérie et la guerre d’indépendance, projection du film Alger, la Mecque des révolutionnaires, (2017, 57 minutes), de Mohamed Ben Slama, Alger depuis 1962: une transformation permanente, Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique, collaborateur d’Orient XXI et d’Afrique Magazine, chroniqueur au Quotidien d’Oran.

Cycle 2021-22 « Villes-carrefours de Méditerranée et du Moyen-Orient »

Un samedi par mois d’octobre 2021 à juin 2022 – 11h30-17h30

«La Méditerranée, ce sont des routes de mer et de terre, liées ensemble, des routes autant dire des villes, les modestes, les moyennes et les plus grandes se tenant toutes par la main».
Fernand Braudel, La Méditerranée. L’espace et l’histoire, Paris, Flammarion, 1985

L’Université populaire cette année propose un périple entre des villes de Méditerranée orientale : Salonique, Izmir, Venise, Beyrouth, Jaffa, Dubaï, Le Caire et Alger. C’est par cette navigation dans l’archipel urbain que nous allons appréhender des réalités humaines, sociales, économiques, politiques et culturelles qui nous feront comprendre l’identité citadine méditerranéenne qui est l’une des caractéristiques principales de cette mer semi-fermée. Au cours de ce cycle d’Université populaire nous chercherons à identifier les défis actuels auxquels font face les villes méditerranéennes du XXIe siècle et à chaque séance nous consacrerons un temps à la situation d’aujourd’hui, à la recherche des similitudes et des différences d’une ville à l’autre.

Hirak : « Nous vivons la fin de deux longs cycles historiques des évolutions de la société », article de Nadji Safir, membre de l’iReMMO

Pictogramme éditorial

20 janvier 2020 Sociologue de formation, Nadji SAFIR a été, à partir de 1968, notamment, chercheur en sociologie (au CERDESS, à l’AARDES et au CREA) avant d’enseigner, à partir de 1979, cette discipline à l’Université d’Alger où il a été Chargé de Cours. En 1984, il est nommé Chef de Département des Affaires Sociales, Culturelles […]

Femmes et islamisme 2006

N° 59 Automne 2006
Dossier dirigé par Régine Dhoquois-Cohen et Olfa Lamloum
A l’automne 1998, le numéro 27 de Confluences Méditerranée était consacré à “Femmes et islamisme”. Ce dossier entendait poser la question des relations difficiles entre femmes, féminisme et islamisme. Il faisait le pari de la complexité en multipliant les exemples, de la France à l’Algérie, de la Tunisie à la Turquie, de la Palestine à l’Iran et à l’Afghanistan. Ce numéro a été rapidement épuisé. Fallait-il publier un nouveau dossier sur ce thème ? La plupart des articles parus restaient d’actualité ou bien présentaient un intérêt historique. Mais huit ans plus tard, après la chute des talibans, les nouveaux codes de la famille au Maroc et en Algérie, le vote en 2004 de la loi sur les signes religieux à l’école en France, les changements politiques en Iran, la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes, le sujet méritait un éclairage complémentaire. Nous avons donc décidé d’apporter cet éclairage avec un nouveau volet de “Femmes et islamisme”, mais aussi de reprendre sous l’intitulé “Documents”, en seconde partie, l’intégralité de l’édition 1998.

Femmes et islamisme

N° 27 Automne 1998
Dossier dirigé par Olfa Lamloum et Bernard Ravenel
“Femmes, on vous aime”. C’est avec ce titre, à vrai dire peu habituel, que le quotidien El Watan saluait la manifestation de femmes algériennes du 22 mars 1994 organisée par des associations féministes anti-islamistes. Si on se rappelle le contexte politique crucial que traversait alors l’Algérie (assassinats de personnalités du monde culturel, menaces de mort contre les femmes qui ne porteraient pas de hijab, affrontements au sein du pouvoir politico-militaire entre les partisans de l’éradication violente des islamistes et les partisans du dialogue pour une solution politique), on comprend l’extrême tension qui régnait et comment les jeux du pouvoir et des autres forces politiques et médiatiques en présence se sont mobilisés autour de la question des femmes.

La parole aux Algériens : Violence et politique en Algérie

N° 25 Printemps 1998
Dossier dirigé par Jean-Paul Chagnollaud
L’Algérie vit aujourd’hui un drame que Fellag — cet extraordinaire humoriste algérien — résume en quelques mots cinglants : « Quand les autres peuples touchent le fond, ils remontent ; nous les Algériens quand on en arrive là, on creuse. « 

Femmes et guerres

N° 17 Printemps 1996
Dossier dirigé par 
Anissa Barrak et Bénédicte Muller
En 1996, la guerre est à deux heures d’avion de Paris : en ex- Yougoslavie, en Algérie, au Proche-Orient. Pourtant, la perception la plus répandue reste que ces guerres sont celles « des autres ». Car même lorsqu’elles débordent de leur cadre lointain pour atterrir « chez nous, Occidentaux » ou « frapper les nôtres », c’est toujours la guerre-spectacle, avec ses stéréotypes et ses parti-pris, où le sensationnal prime sur l’humain. Pourtant, il arrive que l’humain revienne à la surface, au détour d’un mouvement de caméra, à travers la silhouette d’une femme en quête d’eau, dans le regard d’un enfant… La dimension humaine, et ce qu’elle suscite comme préoccupation humaniste, se manifeste lorsqu’on daigne, regarder du côté de la population civile qui, en temps de guerre, se féminise.

Villes exemplaires, villes déchirées

N° 10 Printemps 1994
Dossier dirigé par Anissa Barrak
Villes portuaires ouvertes par nature aux voyageurs de toute provenance. Escales d’un jour, devenues asiles pour la vie. Villes accueillantes pour ceux qui, persécutés ailleurs pour leurs différences, ont pu y trouver refuge. Villes prospères aux activités innombrables, cibles des ambitions et des fortunes les plus diverses… Telles furent les cités phares de Méditerranée, devenues plurielles au fil du temps pour avoir accueilli tant de diversité… Villes exemplaires pour avoir offert à leurs habitants, dans la multiplicité de leurs appartenances et de leurs cultures, les conditions d’une coexistence intelligente, ces cités, nées de la grande variété des cultures qui se sont développées autour de la Méditerranée, ont elles-mêmes, de par la nature de l’organisation sociale qu’elles ont générée, été la source d’une pluralité sans cesse renouvelée… Multiples, elles ont attirés les différences.