Face à l’Etat, la permanence des minorités

N° 04 Automne 1992

« Le terme de minorité – accompagné d’une épithète précisant son identité par rapport à l’environnement, minorité linguistique, religieuse – désigne des groupes humains qui se trouvent « marginalisés », en position d’infériorité numérique – sauf exception – et en même temps politique, sociale ou économique, voire culturelle. Le fait d’être en minorité implique en même temps celui d’être juridiquement ou sociologiquement mineur ». Cette définition, en apparence simple, cache évidemment des réalités complexes, mouvantes, sources d’affrontements et parfois de guerres sanglantes. Les tentatives de codification en droit international de cette notion sont anciennes et se sont toujours heurtées à d’insurmontables obstacles, même si un pas nouveau devrait être franchi par les Nations Unies à l’automne 1992.

 

Dossier dirigé par:

Alain Gresh

04

Auteurs:
Alain Gresh, Introduction
Joseph Yacoub, Genèse et évolution d’un concept
Georges Corm, Laïcité et confessionnalisme au Liban
Pierre Rondot, Les chrétiens d’Orient
Gilles Bourbao, Dans la patrie du Christ
Hassan Karim, Ésotérisme et pouvoir politique au Proche-Orient
Danièle Bussy-Genevois, L’Espagne des autonomies
Christophe Chiclet, Les Macédoniens existent-ils ?
Bernard Leblon, Tsiganes : une tenace résistance à l’assimilation
Document, Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linghuistiques. 
Pascal Maccioni, La Corse, la plus grecque des terres françaises
Monsef Mansi, Les oracles gravés de Yannis Gourzis
Rabia Abdessmed, L’âme voyageuse des artistes de Méditerranée. Après la bataille
Roland Mattera, 30 ans d’absence… (Extraits)
Abbé Prévost, Le voyageur françois ou la connoissance de l’ancien et du nouveau monde (1735-1737)

 

 Disponible en librairie et sur le site de l’Harmattan