Numéros parus

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Couverture du numéro 130 de la revue Confluences Méditerranée "Crises de l'environnement, crises du politique" (L'Harmattan, 2024)

Crises de l’environnement, crises du politique

N° 130 | Automne 2024

Numéro dirigé par Matthieu Brun et Précila Rambhunjun

La Méditerranée et le Moyen-Orient constituent un arc de crises multiples, irrésolues et prolongées qui ressurgissent souvent avec une intensité dramatique. Crises de l’environnement et crises du politique sont fortement liées et leurs conséquences pèsent plus lourdement sur les populations les plus précaires ou les plus marginalisées. Elles révèlent les fragilités structurelles d’un espace sous contraintes. Les contributions invitent à penser les crises environnementales comme des révélateurs de crises politiques qui nécessitent de réviser les structures sociales, économiques et de gouvernance actuelles.

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Couverture de Confluences Méditerranée N°129 Chypre et Corruption Moyen Orient (L'Harmattan, 2024)

Chypre: 50 ans de partition / La corruption au Moyen-Orient

Il y a cinquante ans, à l’été 1974, l’île de Chypre s’est trouvée dans l’œil d’un cyclone dont les stigmates sont encore très présents, suite à l’intervention de l’armée turque, en réponse à la tentative de coup d’État par les ultranationalistes chypriotes grecs contre le président de la République de Chypre, Mgr Makarios. Cinquante ans après cette opération qui a conduit l’île à sa division, la revue Confluences Méditerranée a souhaité faire un retour sur cette île qui est aussi l’un des 27 États de l’Union européenne.

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Couverture du numéro 128 de la revue Confluences Méditerranée "Des systèmes de santé à la dérive" (L'Harmattan, 2024)

Des systèmes de santé à la dérive

N° 128 – Printemps 2024
Dirigé par Elisabeth Longuenesse

Le présent numéro cherche à contribuer à la réflexion sur l’évolution des systèmes de santé au Moyen-Orient et dans l’espace méditerranéen, dans une perspective associant approches d’économie politique, de santé publique, et d’anthropologie. Se dessinent ici certaines préoccupations partagées, autour de la crise des systèmes de santé dans un contexte où se conjuguent les effets des situations de violence et de guerre et ceux des politiques de désengagement des États parallèlement au renforcement du rôle des organisations internationales, non-gouvernementales ou interétatiques, sans négliger le vécu des individus. Les systèmes de santé sont autant exposés aux injonctions des politiques néolibérales de rationalité et de rentabilité qu’à des évolutions sociales et culturelles majeures: les représentions liées au corps, à la santé, aux droits humains, à la façon dont les professionnels concernés répondent aux attentes des citoyens, et dont les acteurs collectifs s’organisent à cet effet.

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Couverture du numéro 127 de la revue Confluences Méditerranée "Tournants au Moyen-Orient" (L'harmattan, 2024)

Tournants au Moyen-Orient

N° 127 – Hiver 2024
Dirigé par Pierre Blanc

Ce numéro s’est assez fortement polarisé sur ce qui se passe en Israël et Palestine, qui est un tournant fait de tant de tourments. Pour autant, il n’a pas perdu de vue ce qui nous semblait être d’autres tournants et tourments. Si nous ne revenons que très peu sur les révolutions et contre-révolutions dans le monde arabe, une large place est accordée aux évolutions des rapports stratégiques, au devenir de l’islam politique, aux évolutions des aspirations kurdes, mais aussi aux déchainements de l’état de la nature dont les effets sont d’autant plus graves que la nature de l’État est encore mal en point. Dans le tournant très inquiétant du changement climatique, les tourments de la tempête Daniel, qui a fait près de 20000 morts en Libye en septembre 2023, sont là pour nous rappeler cette évidence que la vulnérabilité, en particulier des plus pauvres, est aussi et surtout affaire de politique, en l’occurrence d’impéritie politique. Ceci démontre en creux l’urgence du politique comme réponse aux besoins des sociétés et aux menaces. C’est cette même urgence qu’appelle la question de la Palestine laissée depuis trop longtemps aux rapports de force et à la violence. Pour autant c’est encore, à court terme, le pire qui se déploie.

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Couverture du numéro 126 de la reve Confluences Méditerranée "Justice pénale internationale: les magistrats sauvent l'honneur"

Justice pénale internationale: les magistrats sauvent l’honneur

N° 126 – Automne 2023
Dirigé par Leïla Bourguiba

En 1998, de nombreux États affirmaient que les crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale ne sauraient rester impunis en ce qu’ils menacent la paix, la sécurité et le bien-être du monde. Les États parties au Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale affirmaient ainsi leur détermination à placer la justice au cœur des mécanismes de résolution des crises majeures. Pourtant si le développement de la justice pénale internationale constituait sans aucun doute une évolution majeure du droit international, répondant à l’aspiration de voir juger les auteurs des crimes les plus graves, les dernières années ont été particulièrement critiques à son endroit. Elles laissaient alors entrevoir un désintérêt grandissant ou une forme de lassitude face aux différents obstacles, essentiellement politiques. La guerre russo-ukrainienne semble opérer un point de bascule. En effet, on a pu constater la mobilisation rapide, coordonnée de nombreux États pour activer les leviers possibles de la justice pénale internationale avec une volonté claire de rationalisation des efforts. Peut-on espérer un renouveau généralisé des engagements internationaux envers la justice pénale internationale? Ce regain d’intérêt peut-il avoir un effet d’entrainement sur les enquêtes portant sur le Proche et Moyen-Orient?  Est-il porté par les États de manière générale ou sélective, comment éviter le deux poids deux mesures? Finalement, les juges ne seraient-ils pas ceux qui sauveraient actuellement l’honneur de cette justice pénale internationale?

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Couverture du numéro 125 de la revue Confluences Méditerranée "Tunisie: arrêt sur la transition"

Tunisie: arrêt sur la transition

N° 125 – Été 2023
Dirigé par Jean-François Coustillière et Manon Moulin

Forte de sa situation géographique et de son dynamisme socio-politique, la Tunisie est et a longtemps été considérée comme un territoire stratégique au cœur du Maghreb central et de la Méditerranée. Axe de circulation méditerranéen majeur et pont entre l’Afrique et l’Europe, le pays a connu nombre d’occupations, de dominations et de migrations, forgeant ainsi une diversité culturelle et sociale. En 2011, l’insurrection populaire débouchera sur une transition politique tumultueuse qui demeure, à ce jour, tant autant complexe qu’instable. La situation politique tunisienne actuelle, si éloignée des espoirs de 2011, est doublée d’une crise économique sérieuse, avec des répercussions plus qu’inquiétantes sur la population.

En faisant un arrêt sur la situation transitoire de la Tunisie, c’est cet état de fait aux ressorts à la fois structurels et conjoncturels qu’il s’agit d’étudier dans ce numéro.

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Couverture du numéro 124 de Confluences Méditerranée "Caucase-Asie centrale: cet au-delà moyen-oriental"

Caucase-Asie centrale: cet au-delà moyen-oriental

N° 124 – Printemps 2023

L’ouverture de cet espace géopolitique, à partir de 1991, date de la désintégration de l’URSS, a conduit à des retrouvailles entre ces régions caucasiennes et centrasiatiques avec l’espace moyen-oriental; ces relations avaient en quelque sorte été gelées pendant la guerre froide. Un rideau de fer s’était donc abattu sur les confins caucasiens et centrasiatiques du monde soviétique. Cette connexion entre les espaces moyen-orientaux et la région Caspienne se retrouve à nouveau au centre de l’actualité en raison notamment de l’intervention russe en Syrie à partir de 2015 et de la guerre arméno-azerbaïdjanaise de 2020 qui se traduisent par une circulation de combattants entre le Moyen-Orient et les espaces caspien et caucasien.

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Sécurité en Méditerranée : acteurs et stratégies

N°123 – Hiver 2022-2023

Dirigé par Chloé Berger

En moins d’une décennie, la Méditerranée est redevenue un espace de confrontation géostratégique, entre grandes puissances et promoteurs d’un ordre multipolaire, dont les pôles restent à définir. Affecté par des crises multiformes, cet espace, stratégique à de nombreux égards, n’a cessé de se transformer depuis la fin de la guerre froide.La nature «crisogène» de la région en fait un véritable laboratoire d’innovation et d’expérimentation des instruments de gestion de crise et des approches de stabilisation. Le pluralisme des initiatives y est tout autant source de convergences, conduisant à l’établissement de nouvelles relations d’alliance et de partenariat entre les deux rives de la Méditerranée, que de frustrations et de rivalités.

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Couverture de la revue Confluences Méditerranée "Pouvoir des armées, armées au pouvoir"

Pouvoir des armées, armées au pouvoir

N° 122 – Automne 2022

Dirigé par Agnès Levallois et Elyamine Settoul

Les armées et les services de sécurité ont joué et continuent de jouer un rôle central dans les États du Maghreb, du Proche et du Moyen-Orient. À l’exception notoire des monarchies de la péninsule arabique, ces institutions ont contribué à la prise de pouvoir des pays de la région (Algérie, Égypte, Syrie, Irak, Libye). L’objectif de ce numéro est donc de réfléchir et de s’interroger sur la place des forces armées dans ces différentes configurations nationales, sachant que, dans l’ensemble des pays de la zone allant du Maghreb au Moyen-Orient, tous les États ont en commun une part considérable de dépenses militaires dans leurs budgets, et ce même dans les pays qui connaissent des situations économiques tendues.

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De la politisation des racismes et antiracismes en France

N°121 – Été 2022
Dirigé par Haoues Seniguer

Avec ce numéro, il est intéressant de voir comment les sciences sociales et humaines peuvent aiguiller et aiguiser les débats publics sur les racismes et antiracismes, pour nous aider à mieux en saisir les logiques internes et externes, mais elle-mêmes ne sont pas complètement immunisées contre la polémique, qui les gagne de l’intérieur. La polémique croît à mesure que le sujet se politise, et ce, par le concours d’une multiplicité d’acteurs, qu’ils soient issus de la société civile, militants antiracistes, ou des professionnels de la politique amenés à se prononcer, à un titre ou à un autre, sur le racisme et l’antiracisme, de façon consensuelle, conflictuelle, antagonique ou concurrentielle.

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